Parlement

Attendu en séance plénière, mardi, devant le parlement, le chef du gouvernement a affirmé, de nouveau, que l’Exécutif est résolu à accélérer le rythme des programmes d’emploi, à maîtriser les taux de chômage et à offrir des opportunités de travail décent garantissant l’égalité des chances dans l’accès à un emploi stable et durable. Comme il a rappelé l’importance du dialogue social mis en place. Une séance sur laquelle planait la crise ouverte des facultés de médecine et de pharmacie et la montée en puissance des revendications catégorielles, notamment au niveau du secteur de la santé, vecteur de l’Etat social. Tout cela fait planer le doute sur la crédibilité du discours éthéré de la majorité.

Une fois de plus, l’opposition s’est retirée, lundi 8 juillet, de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Cette fois-ci, c’est en signe de protestation contre le refus du gouvernement d’interagir positivement avec leurs questions relatives à la crise dans les facultés de médecine et de pharamacie. La grève paralyse les campus depuis 200 jours !

Le cirque ! Les Marocains qui suivaient en direct la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales de lundi ont été récompensés ! L’absence de trois ministres, exercice répétitif jugé dégradant pour le pouvoir législatif, a suscité de fortes réactions. Avant la suspension de la séance !

La première séance de débat général sur le Projet de loi de finances 2024 (PLF), jeudi à la Chambre des représentants, a été marquée par des divergences de positions et d’interprétations, les groupes de la majorité affirmant que 2024 inaugure la mise en œuvre effective de l’État social, tandis que les députés de l’opposition ont critiqué l’”inexactitude” et le “manque de réalisme” de ses indicateurs.

Comme le veut la tradition, le roi Mohammed VI a présidé, vendredi 13 octobre, l’ouverture de la nouvelle année législative 2023-2024. Saluant l’esprit solidaire dont a fait preuve le peuple lors du séisme dévastateur de la région d’El Haouz, le Souverain a mis le curseur sur la reconstruction. Et placé à la tête de l’agenda gouvernemental le dossier clivant du Code de la famille.