Alors que Kiev assure que la situation dans la ville de Bakhmout a tendance à se compliquer au fil des jours, Moscou assure de son côté que ses troupes continuent à exercer une forte pression sur les lignes de défense ukrainienne en les faisant reculer davantage tout le long des lignes de confrontation dans le Donbass. Les alliés de l’Ukraine rassurent Kiev quant à leur soutien indéfectible.
L’offensive de la Russie en Ukraine se voulait une « guerre éclair », le conflit s’est enlisé. Près d’un an après l’invasion russe, la question de savoir à quoi pourrait ressembler la fin de la guerre reste entière.
L’Ukraine a reconnu lundi une situation « compliquée » au nord de Bakhmout, épicentre des combats dans l’est du pays, où l’armée russe tente d’encercler cette ville forteresse du Donbass. Du côté de l’OTAN, la sonnette d’alarme a retenti quant au rythme croissant des besoins de l’armée ukrainienne en termes de munitions alors que la production des usines des pays de l’Otan ne suit pas.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a mis en garde contre « les risques d’escalade » en Ukraine, craignant une « guerre plus large ».
Pour le président ukrainien, la situation « se complique » sur le terrain face aux troupes russes. Le pays est à nouveau la cible d’intenses bombardements.
Après la prise de Soledar, les forces spéciales tchétchène Akhmat et le 2e corps d’armée de la milice populaire de Lougansk, assurent que l’armée russe terminait l’encerclement opérationnel de Bakhmout.
Plus de 20.000 documents sur les activités biologiques américaines en Ukraine ont été retrouvés par l’armée russe. Ils confirment que Washington y menait des essais liés au VIH et aux psychotropes, notamment sur des militaires ukrainiens. Certains documents prouvent aussi l’implication des États-Unis dans la pandémie de Covid-19.
De nombreux experts militaires suivent de près l’évolution du conflit ouvert entre la Russie et la coalition otanienne sur le terrain ukrainien. Et parmi eux, il y a bien sûr l’armée israélienne appelée, selon un analyste, à assimiler les tendances qui se dégagent de ce conflit d’ampleur ouvert en ce début de millénaire.
Les forces russes ont pris la ville de Soledar, dans l’est de l’Ukraine, a déclaré vendredi 13 janvier le ministère russe de la Défense. La prise de la ville permettrait aux forces russes de contenir les forces ukrainiennes dans la ville voisine plus grande de Bakhmout, que les Russes appellent Artëmovsk.
La diplomatie russe a fait savoir qu’elle ne laisserait pas sans réponse le « cap antirusse » dont elle accuse Londres, et estime que le gouvernement britannique diffuse des fausses informations sur la Russie afin d’attiser la russophobie.
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