En visite d’État en Chine depuis mercredi, Emmanuel Macron qui a rencontré Xi Jinping jeudi a déclaré à Pékin qu’il comptait sur son homologue chinois pour « ramener la Russie à la raison » vis-à-vis de l’Ukraine, un peu plus d’un an après le début de l’invasion lancée par Moscou.
Le conflit en Ukraine aurait déjà pris fin sans l’implication de l’Occident, qui alimente l’armée de Kiev en armements sans lesquels elle ne pourrait pas tenir, a déclaré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.
Un changement dans l’attitude américaine semble se préciser dans le conflit en Ukraine. Ainsi, Washington n’exclue pas, à terme, des négociations sur les frontières de l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré Antony Blinken, chef de la diplomatie US, jeudi devant une commission parlementaire.
Des frappes se sont produites jeudi à travers l’Ukraine. À Kiev notamment, mais aussi dans la région de Kharkiv et d’Odessa. De nombreuses infrastructures énergétiques ont été touchées. Moscou dit avoir « massivement » bombardé l’Ukraine en « représailles » à une récente incursion.
Sur le terrain ukrainien, la pression russe ne se relâche pas. Ainsi, le groupe paramilitaire russe Wagner, dont les hommes sont en première ligne, a annoncé vendredi avoir « pratiquement encerclé » Bakhmout, (Artiomovsk) , ville de l’est, et appelé le président Volodymyr Zelensky à sonner le retrait de ses troupes.
Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 ont achevé, samedi, en Inde leurs réunions sans parvenir à un communiqué commun. Des divergences avec la Chine à propos de la guerre en Ukraine ont empêché la production d’un tel document sanctionnant, traditionnellement, les travaux de ce groupement.
La société de sécurité privée Wagner, qui participe à l’opération spéciale de l’armée russe, a annoncé avoir pris le contrôle de Yagodnoïé, au nord d’Artiomovsk, appelée aussi Bakhmout.
La Chine se dit très « inquiète » du conflit en Ukraine qui « s’intensifie et devient même hors de contrôle ». Ce sont les mots employés par le ministre chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence sur « l’initiative globale de sécurité » proposée par la Chine.
L’Otan est plus effrayée par une victoire russe en Ukraine que par une Troisième Guerre mondiale, a déclaré l’ancien Président russe Dmitri Medvedev, rebondissant sur une polémique lancée par l’Alliance atlantique.
Le patron de l’Alliance atlantique a réaffirmé le soutien militaire de celle-ci à Kiev, pour un temps potentiellement long. Depuis le lancement de son opération en Ukraine, la Russie dénonce quant à elle l’implication de l’OTAN dans ce conflit.
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