Espionnage

Les services de renseignement espagnols auraient confirmé que des militants indépendantistes catalans auraient été espionnés par le gouvernement espagnol avec le logiciel Pegasus. Le cadre légal aurait néanmoins été respecté. C’est ce qui ressort d’une audition à laquelle s’est pliée, durant des heures, la patronne des services espagnols. Un excès de zèle aurait-il permis l’infiltration, au-delà des indépendantistes catalans, des téléphones de bien des ministres ? L’enquête, pour l’heure, patauge.

Le gouvernement espagnol a indiqué, le 2 mai, que les téléphones de service de Pedro Sanchez, patron de l’Exécutif, et de Margarita Robles, ministre de la Défense, ont été cannibalisés par le logiciel espion Pegasus, développé par la société israélienne NSO Group. Les médias locaux n’ont pas hésité à jeter la responsabilité de cette affaire d’espionnage sur le Maroc.

L’agence de presse iranienne Fars news a révélé que trois espions du Mossad israélien ont été arrêtés dans les provinces du Sistan et Baloutchistan, à l’est de l’Iran, selon une décision judiciaire.
Les agents arrêtés sont liés à la publication de certaines informations et documents, précise l’agence.

La justice britannique a autorisé l’extradition vers les Etats-Unis de Julian Assange, journaliste et fondateur de Wikileaks, poursuivi pour « espionnage ». Si la possibilité de faire appel est toujours là, il n’en reste pas moins que le lanceur d’alerte risque, en cas d’extradition, 175 ans de prison pour avoir dévoilé des crimes de guerre américains.

Le Département de l’Information des forces de Sécurité intérieure a démantelé une quinzaine de réseaux travaillant séparément à la solde de l’ennemi israélien, dans plusieurs régions libanaises ainsi qu’en Syrie. Cette opération est la plus importante depuis 2009 date à laquelle des dizaines de réseaux avaient été découverts.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, alias « MBS » aurait appelé Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël de l’époque, pour l’aider à renouveler sa licence d’utilisation du logiciel d’espionnage Pegasus de groupe NSO, a rapporté le 28 janvier vendredi le New York Times Magazine, cité par les médias israéliens.