Loi des finances

Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des finances, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, ont affirmé, mardi à l’issue des séances de discussion générale du projet de loi de finances (PLF) de 2024 à la Chambre des représentants, que le gouvernement est engagé à mettre en œuvre les réformes structurelles et à consolider les fondements de l’Etat social.

La première séance de débat général sur le Projet de loi de finances 2024 (PLF), jeudi à la Chambre des représentants, a été marquée par des divergences de positions et d’interprétations, les groupes de la majorité affirmant que 2024 inaugure la mise en œuvre effective de l’État social, tandis que les députés de l’opposition ont critiqué l’”inexactitude” et le “manque de réalisme” de ses indicateurs.

Compte tenu du contexte économique national et international, le projet de Loi de Finances -PLF 2024 a été élaboré sur la base d’un taux de croissance de +3,7% contre 3,2% pour les anticipations de Bank Al-Maghrib et d’un déficit budgétaire de -4,0% du PIB en 2024 alors que la banque centrale le chiffre à -4,9% du PIB.

Le budget du ministère de la Santé et de la Protection sociale devrait s’établir à près de 30,7 Mrds DH en 2024, en hausse de 9,1% par rapport à 2023, selon la note de présentation du projet de loi de finances 2024.