L’U.E a promis plusieurs dizaines de milliards d’euros d’investissements. Quelque 45 milliards d’euros jusqu’en 2027, pour cette déclinaison du « Global Gateway ». Il s’agit de la stratégie globale de l’UE, qui consiste à financer des projets d’infrastructures dans les pays en développement, une alternative aux « nouvelles routes de la soie chinoises ».
Les 130 projets annoncés concernent des domaines comme la transition écologique, la transformation numérique, la formation professionnelle et la santé, notamment la fabrication de vaccins. Les Européens insistent sur ces aspects, car ils savent qu’ils sont une priorité pour les pays de la Celac, frappés de plein fouet par la crise sanitaire et qui aspirent à des partenariats économiques créateurs de valeur, chez eux.
Un de ces projets concerne la transformation des matériaux critiques pour la transition énergétique. L’UE a grand besoin de lithium pour ses batteries. Un autre a trait à la connectivité et à la gestion des risques climatiques. Plusieurs protocoles d’entente ont été signés avec les pays de la région dans ce cadre.
Mardi, la signature d’un accord libre-échange modernisé avec le Chili était au programme, en attendant de finaliser celui prévue avec le Mexique. Quant aux accords UE -Mercosur, en souffrance depuis des années, ils étaient sur toutes les lèvres à Bruxelles, mais sans signe concret d’avancée.