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« Bombe sale » en Ukraine : Moscou met en garde les pays de l’OTAN

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Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense, s'est entretenu dimanche au téléphone avec ses homologues américain, français, britannique et turc pour discuter du conflit en Ukraine. Dans ces entretiens séparés, le responsable russe a mis en évidence ses craintes d’une « escalade incontrôlable ».

En une seule journée, S. Choïgou a fait part à ses pairs de l’OTAN, de ses craintes de dérapage incontrôlé du conflit qui a cours depuis ! mois en Ukraine. A ses homologues turc et français, le ministre russe de la Défense a dénoncé la situation en Ukraine « qui a une tendance à une escalade incontrôlable », selon le communiqué de l’armée russe. Il a également fait part de « ses préoccupations liées à d’éventuelles provocations de la part de l’Ukraine avec recours à une « bombe sale » », a ajouté la même source.

Le ministre russe a tenu les mêmes propos au ministre britannique de la Défense, dans un rare entretien téléphonique entre Londres et Moscou. Ben Wallace, ministre britannique, a « réfuté » les affirmations russes selon lesquelles les pays occidentaux facilitaient une escalade de la guerre en Ukraine.

Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, a confirmé pour sa part dans un communiqué qu’avait été évoquée la crainte russe d’une « frappe de « bombe sale » par les Ukrainiens sur leur territoire, pour en faire porter la responsabilité à la Russie ». Des sources crédibles aux yeux des agences de presse russes préviennent en effet que Kiev pourrait faire exploser un tel engin sur son territoire pour accuser Moscou d’utiliser des armes de destruction massives dans le cadre de sa campagne militaire. De son côté, l’Ukraine a nié les accusations des forces russes, les qualifiants de « dangereuses » et « absurdes ».

S. Choïgou s’est également entretenu avec Lloyd Austin, chef du Pentagone. C’est leur deuxième conversation depuis vendredi et leur troisième depuis le début du conflit. Cette fois, le communiqué russe rendant compte de l’entretien n’a pas mentionné les allégations d’utilisation d’une « bombe sale »par les Ukrainiens.

Ces discussions interviennent alors que la Russie fait face à une vaste contre-offensive ukrainienne et dénonce une « augmentation considérable » des tirs ukrainiens sur plusieurs régions russes frontalières.

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