Cette nouvelle compagnie ambitionne de se positionner parmi les trois premiers acteurs du marché en termes de parts de marché et de rentabilité à travers la commercialisation d’une gamme complète de produits d’assurance et de services financiers à des particuliers et entreprises de 27 pays africains. En termes de présence géographique, les produits et services devraient être disponibles sur les marchés où l’une ou l’autre des entreprises opère actuellement.
Notons que la Namibie devrait être incluse ultérieurement et que l’Afrique du Sud serait exclue de l’accord pour des raisons concurrentielles. Pour le cas du Maroc, rappelons que le feu vert accordé par le régulateur à l’opération serait assorti d’engagements à respecter par les deux parties dont l’instauration d’un mécanisme de Hold Separate, impliquant un engagement de la part de SANLAM et d’ALLIANZ de continuer à opérer comme des entités concurrentes et indépendantes l’une de l’autre et de convenir de cessions d’actifs appropriées ou d’autres mesures structurelles ciblées en vue d’éliminer les problématiques de concurrence soulevées par le Conseil de la Concurrence.