L’Espagne envisage de commander d’Israël des lance-missiles Plus. Les négociations entre les deux parties avancent, indique Meta Défense. Les Israéliens « semblent se montrer particulièrement coopératifs, Madrid souhaitant obtenir un taux de production national de l’ordre de 75% pour un programme dont l’enveloppe globale ne dépasserait pas les 290 millions euros entre 2023 et 2028 », précise la même source.
Cet intérêt de l’armée de terre espagnole pour cette catégorie de lance-missiles israéliens ne se fera pas au détriment de ses emplettes auprès du voisin français qui fabrique les canons Caesar. Une délégation du ministère espagnol de la Défense s’est déjà rendue en France pour voir de près comment l’armée française exploite cet obusier automoteur et d’autres systèmes d’artillerie.
A rappeler que le Maroc a déjà réceptionné un premier lot des canons français en septembre 2022. Et d’après des fuites médiatiques, les FAR auraient aussi fait leur choix quant au matériel défensif, comme offensif, que les firmes israéliennes proposent à la vente. Avec l’option d’un transfert de technologie…
Tout cela a de quoi susciter l’intérêt de l’état-major espagnol qui cherche à blinder ses capacités face non seulement à la montée en puissance de l’armée marocaine, mais aussi devant les défis que représente l’armée algérienne qui tire la course aux armements au niveau régional vers le haut.
Pour rappel, à l’annonce par le Maroc d’une commande des Etats-Unis portant sur des systèmes de lanceurs-missiles à haute mobilité (HIMARS) et d’équipements connexe dont le coût est estimé à 524,2 millions de dollars, personnalités et médias de la droite espagnols se sont alarmés des conséquences d’une telle acquisition des FAR sur l’Espagne.