C’est en présence de représentants des armées de la Libye et l’Egypte que Mohamed El Ouali Akeik, propulsé en novembre 2021 chef des milices du Polisario, s’en est pris au Royaume en assurant que « le Maroc continue de violer les droits de l’Homme et le droit international humanitaire dans la partie occupée du Sahara occidental et entrave continuellement les efforts des Nations unis et le processus de décolonisation » de la province.
« Toutes ces pratiques coloniales n’ont fait que contribuer à déstabiliser davantage la sécurité et la stabilité dans la région. Le retour de la tension et l’instabilité dans la région trouve son origine dans la rupture du cessez-le-feu provoquée par le Royaume du Maroc », a-t-il estimé.
Pour rappel, la Mauritanie et la Tunisie n’ont pas pris part à la réunion du NARC à Alger. Le Maroc n’est pas membre de cette instance militaire de l’Union africaine, mise en place depuis 2005, contrairement au Polisario qui en est un membre fondateur.