« Les radars terrestres déployés autour de l’Iran dans les bases militaires américaines, auxquels s’ajoutent les agents locaux à l’intérieur projetaient une opération complexe que je considère être une opération de coup d’État militaire », a-t-il affirmé au micro de la chaine de télévision irakienne al-Rabiaa TV. « Son objectif était l’imam Khamenei, le président iranien, le chef du Parlement, et les chefs militaires entre autres », a-t-il ajouté. Et d’insister : « Oui son objectif était d’éliminer l’imam Khamenei ». Et de signaler que certaines régions avaient été frappées pour éliminer sayed Khamenei mais « ces tentatives se sont soldées par un échec ».
« Si l’opération planifiée dans les premières heures avait réussi, 400 personnalités auraient été éliminées. Au moins 400 personnalités étaient visées, des personnalités politiques, militaires, sécuritaires, religieuses, académiques, médiatiques… ».
A la question de savoir pourquoi seuls des chefs militaires et des scientifiques nucléaires ont été éliminées, A. Moussawi a assuré que « l’opération a été dévoilée pendant son exécution ». et d’expliquer que « certaines opérations n’ont pu être maîtrisées et il s’est passé ce qu’il s’est passé. Certains se sont élevés en martyrs, dont certains lorsque leurs maisons ont été frappées ».
Interrogé dans une autre chaine de télévision irakienne, al-Taghyir, il a révélé que les agents internes impliqués dans cette opération appartiennent entre autres au mouvement bahaï. « Le mouvement qui a été chargé de cette question a l’intérieur est essentiellement le mouvement bahaï », dont le siège se trouve à Haïfa, a-t-il précisé. Avant d’ajouter que « des confessions ont été publiées dans les médias iraniens et d’autres confessions graves le seront prochainement. » Aux yeux de cet expert, « le mouvement bahaï s’est chargé de cette question avec la collaboration de Reza Pahlavi, le fils du chah, qui réside aux Etats-Unis et certains protagonistes des Moudjahidine du peuple et d’autres parties. S’ajoutent des protagonistes étrangers dont l’identité n’a pas encore été divulguée. Ils ont été entraînés 8 mois à l’avance et munis d‘équipements ultra sophistiqués qui ont été introduits en Iran. » Et conclure que « cette opération de coup d’état devait être similaire à l’opération qui avait été perpétrée contre docteur Mossadegh en 1953. Les Américains sont passés maîtres dans ce genre d’opérations terroristes ».
Les dirigeants israélien et américain multiplient leurs menaces contre le numéro un iranien ces derniers jours.
Mardi, Donald Trump a déclaré que les États-Unis savaient où se cachait le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mais qu’ils ne souhaitaient pas sa mort « pour l’instant ».
Les Israéliens avaient informé l’administration US qu’ils avaient élaboré un plan crédible pour éliminer du Guide iranien. Mais des responsables de la Maison-Blanche ont informé les Israéliens que D. Trump s’opposait à une telle initiative. Les responsables de l’administration craignaient que ce plan n’enflamme le conflit et ne déstabilise potentiellement la région. « Nous n’allons pas le tuer, du moins pas pour l’instant. Mais nous ne voulons pas que des missiles soient tirés sur des civils ou des soldats américains. Notre patience est à bout », selon D. Trump.
Lundi le premier ministre israélien avait estimé que tuer l’ayatollah « mettra fin au conflit » entre Israël et l’Iran. « Cela ne mènera pas à une escalade du conflit, cela mettra fin au conflit », a-t-il affirmé dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine ABC.
Le premier ministre israélien multiplie les interviews dans la presse américaine, alors que le Parti républicain du président actuel est divisé entre néoconservateurs, qui souhaitent que les États-Unis interviennent en soutien à Israël contre l’Iran, et des figures « MAGA », qui refusent tout rôle pour les États-Unis.