Lors d’une visite en Ukraine, la délégation des partis républicain et démocrate au Congrès a informé Volodymyr Zelensky, président ukrainien, qu’elle était consciente de la pénurie d’obus de 155 mm pour les forces ukrainiennes, mais la délégation a souligné qu’Israël en avait également besoin.
L’un des membres de la délégation, Michael Quigley, a également déclaré que « de temps en temps des situations très désagréables surviennent » dans le contexte de la prise de décision sur l’attribution de l’aide à Kiev, mettant en garde cette dernière contre « des opinions partagées concernant l’aide ». Il a ajouté que la guerre au Moyen-Orient « a montré le besoin de Washington de disposer des ressources nécessaires allouées à la guerre en Ukraine ».
M. Quigley a souligné que le moment était venu pour l’Ukraine de devenir « plus autosuffisante en matière de production d’armes et de munitions ».
Rappelons que le 19 octobre, Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a mis en relief les craintes de Kiev de voir diminuer son approvisionnement en armes, expliquant que « l’Ukraine envie Israël ».
De son côté, Alexandre Rudakov, ambassadeur de Russie au Liban, avait expliqué, dans une interview accordée au site libanais Al-Mayadeen, le 18 du même mois, que le soutien américain à Kiev connaîtrait probablement des changements dans la forme et la taille, mais pas dans le fond, en raison de « l’escalade sans précédent à Gaza ».
Le 11 octobre, le New York Times a rapporté que V. Zelensky avait effectué une « visite surprise au siège de l’OTAN à Bruxelles, demandant de maintenir le flux d’armes vers son pays ».