L’érosion de confiance touche entre autres l’institution militaire israélienne. En octobre dernier, 35 % des Israéliens ont déclaré que leur confiance dans les commandants de l’armée est très élevée, 40 % qu’elle est plutôt élevée, 17 % qu’elle est plutôt faible et 6 % qu’elle est très faible, et 2% ont dit qu’ils n’avaient pas d’opinion précise. En janvier dernier, les chiffres respectifs de ces cinq catégories est passé à 31 %, 45 %, 14 %, 8 % très faible et 2 % ont déclaré ne pas avoir d’opinion. En février, ces chiffres retombent à 25 %, 45 %, 16 %, 11 %, et 2%. Les voix ayant une confiance élevée (très élevée et plutôt élevée) sont passées de 75 % en octobre à 70 en février et celles non confiantes de 25% à 29%.
Cette étude qui montre cette érosion de la confiance dans les dirigeants de l’armée révèle toutefois que leur confiance dans l’armée est encore bien supérieure à leur confiance dans les dirigeants politiques. Les résultats du sondage indiquent également que 36% des Israéliens souhaitent organiser des élections législatives dans les 3 mois prochaines et 30% souhaitent qu’elles aient lieu à la date prévue en 2026.
En outre, le sondage a montré que l’opinion publique israélienne donne la priorité à l’élimination du mouvement Hamas à celle du retour des détenus à Gaza, au cas où Israël se trouvait face à cette option.
Les médias israéliens ont rapporté jeudi que contrairement à ce qui avait été propagé, l’armée d’occupation n’a pas trouvé de trace des détenus et captifs israéliens dans l’hôpital Nasser dans la ville de Khan Younes au sud de bande de Gaza.
C’est le site d’information israélien Doron Kadosh qui a rapporté l’information, citant des sources des renseignements israéliens, qui se sont basés sur les informations fournies par d’anciens captifs libérés. « Contrairement à ce qui avait été publié, on n’a pas trouvé de cadavres à Khan Younes », a indiqué la chaine de télévision israélienne Channel 12.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, l’armée d’occupation a investi jeudi matin cet hôpital de Khan Younes, ville du sud de la bande de Gaza qui a fait l’objet de bombardements intensifs depuis le 22 janvier Le ministère a indiqué qu’il l’a transformé en une caserne militaire après avoir détruit sa tour située au sud, a aussi visé le siège de secours, les tentes des déplacés, et a saccagé le cimetière. Selon lui, l’armée refuse toute coopération humanitaire pour transférer les patients et les blessés sachant que des dizaines d’entre eux sont dans un état grave. Elle a de même obligé les déplacés et les familles des équipes médicales à le quitter sous la menace de le bombarder.
