Le chef de l’Etat ukrainien a été accueilli au son de la fanfare de la Garde républicaine au palais de l’Élysée. Pantalon kaki, pull-over noir, il a échangé une longue et chaleureuse poignée de mains avec Emmanuel Macron. Les présidents français et ukrainien se sont ensuite retrouvés pour un dîner de travail au cours duquel E. Macron a prévu de réaffirmer « le soutien indéfectible de la France et de l’Europe pour rétablir l’Ukraine dans ses droits légitimes ».
Aucune annonce n’a été faite à ce stade. L’Élysée a seulement affirmé, avant l’arrivée du chef d’État ukrainien, que la France continue de répondre aux « besoins urgents de l’Ukraine sur les plans militaire et humanitaire ».
Enfin, la France apporte son soutien au plan de paix apporté par le président ukrainien. Paris est donc la troisième capitale visitée en deux jours par V. Zelensky, après Rome et Berlin, où il a répété que son armée préparait une contre-offensive et où il a continué à demander à ses interlocuteurs des moyens militaires, en particulier des avions de combat.
A Berlin, le président Steinmeier et le chancelier Olaf Scholz ont reçu V. Zelensky pour son premier déplacement en Allemagne qui a précédemment annoncé une aide militaire d’une ampleur inédite de 2,7 milliards d’euros.
L’Allemagne est le deuxième pays après les États-Unis concernant ces livraisons d’armes.
À la question de savoir si ces nouvelles livraisons allemandes allaient permettre le lancement de la contre-offensive ukrainienne, V. Zelensky a répliqué que quelques visites supplémentaires à l’étranger étaient encore nécessaires pour que son pays soit prêt.
Le président ukrainien veut aussi obtenir le soutien de différents pays pour obtenir des avions de combat et annonce qu’il se tournera vers l’Allemagne. Berlin a jusqu’à présent rejeté de telles livraisons. O. Scholz et V. Zelensky doivent après leur rencontre s’envoler ensemble pour Aix-la-Chapelle où le président ukrainien recevra le prestigieux prix européen Charlemagne.