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Une primaire de plus dans l’escarcelle de D. Trump : Le milliardaire veut se payer J. Biden

Pressé de se projeter dans un duel avec Joe Biden, Donald Trump a infligé le samedi 24 février une défaite cinglante à Nikki Haley, sa dernière rivale républicaine, lors de la primaire de Caroline du Sud. « Joe (Biden), tu es viré ! », a-t-il lancé depuis Columbia, capitale de l'Etat.
Une primaire de plus dans l’escarcelle de D. Trump : Le milliardaire veut se payer J. Biden

N. Haley a été encore défaite par D. Trump, cette fois dans la primaire républicaine en Caroline du sud, samedi 24 février. Le revers est d’autant plus cruel pour N. Haley, incarnant une aile plus modérée du Parti républicain, qu’il a lieu dans l’Etat dont elle a été gouverneure pendant six ans. Elle a toutefois refusé de jeter l’éponge. Signe que l’ex-président ne considère même plus N. Haley comme une menace, D. Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l’actuel maître de la Maison Blanche. « Joe (Biden), tu es viré ! », a-t-il lancé depuis Columbia, la capitale de l’Etat, en reprenant son slogan fétiche de l’époque des plateaux de télé-réalité. Face à lui se trouvait une assemblée de ses partisans d’où fusaient des vivats et applaudissements. Comme lors des quatre autres scrutins précédents, dont le but est de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre, l’ancien président américain a été sans pitié.

La victoire de D.Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote. Avec plus de 85% des bulletins dépouillés, l’ancien magnat de l’immobilier était largement en tête, avec environ 60% des voix. « Chaque jour nous confronte à la menace que Donald Trump fait peser sur notre avenir », a alerté J. Biden, en réaction aux résultats. En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le tempétueux septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages. D. Trump espère en effet forcer N. Haley, son ex-ambassadrice à l’ONU, à jeter l’éponge afin de pouvoir concentrer ses attaques sur le démocrate J. Biden, qui brigue un second mandat en novembre. Mais N. Haley, 52 ans, s’accroche, refusant pour l’instant de quitter la course à l’investiture républicaine. « Je n’abandonne pas ce combat », a-t-elle déclaré à ses partisans, lors d’un meeting à Charleston, promettant de continuer à « se battre pour l’Amérique ». Le plaidoyer de cette femme, la seule en lice chez les républicains, est simple: « Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump. » Profitant de nouveaux propos polémiques de son rival, N. Haley l’a vivement critiqué samedi. Embourbé dans les affaires, il a suggéré que ses inculpations faisaient de lui un candidat sympathique aux yeux des électeurs noirs. « Voilà le chaos qui accompagne Donald Trump, et ce genre de propos offensants va continuer chaque jour jusqu’à l’élection », a affirmé N. Haley.

Après samedi, les deux rivaux devraient donc s’affronter mardi le 27 février dans le Michigan. Les républicains de l’Idaho, du Missouri, du Dakota du Nord voteront ensuite chacun leur tour, un ballet bien orchestré qui mènera les candidats jusqu’à l’un des plus grands rendez-vous politique de l’année, le Super Tuesday. Le 5 mars, une quinzaine d’Etats, dont le Texas, la Californie, le Colorado et la Virginie organiseront simultanément leurs scrutins lors d’une grande journée électorale. Les primaires peuvent en théorie s’étirer jusqu’en juillet. Mais selon les sondages, N. Haley n’est favorite dans aucun de ses Etats et l’équipe Trump prévoit déjà une victoire « le 19 mars » au plus tard.

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