Les 25 femmes et hommes ont été choisis en fonction de leur compétence, leur probité morale et leur engagement total à servir le pays, a affirmé Albert Ouédraogo, dans ses habites de Premier ministre. Et de souligner que cette équipe est conforme à la charte de la transition. « Ces membres sont pour la plupart des techniciens de leur domaine et capables d’impulser une nouvelle dynamique dans la construction d’un Burkina nouveau que le président du Faso et le peuple burkinabè appellent de tous leurs vœux. La situation est certes difficile, mais pas hors de portée, pour peu que nous ayons un sursaut patriotique pour mener ce seul combat qui vaille qui est de sauver ce pays », a-t-il déclaré.
Ce premier conseil a été l’occasion pour le chef de l’État de rappeler au gouvernement sa feuille de route dont les priorités sont déjà définies dans la charte et l’agenda de la Transition. « La lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge et la réinstallation des déplacés entrant dans leurs localités respectives », a précisé le Premier ministre.
L’action du gouvernement sera guidée par les valeurs d’intégrité, de loyauté, de rigueur et de solidarité. Le chef de l’État a également insisté sur la réduction du train de vie de l’État, à travers « la suppression de certaines activités et l’utilisation rationnelle des ressources », selon le Premier ministre.
Pour Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès, il s’agit d’un Exécutif de technocrates et de spécialistes qui va dans le sens des objectifs visés par l’agenda de la Transition. « Le général Barthélémy [Simporé] est de retour ; nous avons un nouveau ministre [Omer] Bationo, qui est également un spécialiste de la sécurité et des renseignements. Nous pensons que sur ces deux points, s’ils sont appuyés par nos partenaires, ils atteindront les résultats. Nous les attendons au pied du mur. S’ils vont dans le sens des attentes du peuple, nous les soutiendrons et si c’est le contraire, nous aviserons. »
Sans remettre en cause les compétences intrinsèques de chaque membre du gouvernement, Maître Benewendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance, mouvement patriotique sankariste, soutient que c’est le pari de la reconquête des localités sous contrôle des groupes armés et le retour des personnes déplacées qui donnera du crédit à cette nouvelle équipe. Et d’espérer que chaque membre de ce gouvernement aura de l’ingéniosité et l’humilité de répondre au coup par coup aux nombreuses attentes des Burkinabè.
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Transition au Burkina Faso : Un Exécutif qui fleure bon la technocratie
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