Washington a perdu sa capacité à utiliser la force sur la scène mondiale sans subir de sérieux contrecoups. Il ne doit pas s’attendre à ce que le monde oublie son intox sur l’anthrax pour justifier l’invasion de l’Irak en 2003, soutient Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères. Cette sortie intervient alors que Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe est en visite à Bagdad à la tête d’une importante délégation.

Désigné par Paris comme la cause de ses déboires en Afrique, Moscou récuse les accusations françaises d’ingérence et renvoie les Européens à leurs fautes sur le continent africain et à leur vision manichéenne de la politique internationale.

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a dressé le bilan de l’année écoulée sur le plan diplomatique. Dans le cadre d’un discours à Moscou, il est ainsi revenu sur la confrontation entre la Russie et l’OTAN, la situation en Ukraine ou encore les relations avec l’Occident et les pays européens.

Après l’Égypte, le Congo et l’Ouganda, Serguei Lavrov poursuit sa tournée africaine en Éthiopie. Une étape importante pour le chef de la diplomatie russe, car c’est à Addis Abeba que se trouve le siège de l’Union africaine. Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’organisation a adopté une position neutre face au conflit.