La Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a dénoncé « la mauvaise foi délibérée » et « l’hostilité flagrante » envers le Maroc de l’organisation française « Reporters Sans Frontières » (RSF) dans son traitement du cas du détenu Omar Radi.

Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé son classement annuel de la liberté de la presse dans le monde. Selon ce rapport, c’est en Afrique que la liberté de la presse a le plus reculé en 2022. L’ONG pointe les effets de la désinformation et des menaces et intimidations pour les journalistes.

Après avoir occupé la 135e place au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse en 2022, le Maroc a perdu neuf places d’un seul coup, pour se classer 144e sur 180 pays en 2023. L’année dernière, le royaume avait gagné une place par rapport à 2021, où il a été classé 136e.

Sale temps pour les journalistes ! Pas moins de 533, contre 488 l’an dernier, croupissent dans les geôles, selon le bilan annuel de RSF dévoilé mercredi 14 décembre. Le nombre de journalistes tués (57) est également en hausse, notamment à cause de la guerre en Ukraine, alors qu’il était « historiquement bas » en 2021 (48) et 2020 (50).

Reporters sans frontières (RSF) a organisé, lundi à Paris, la cérémonie de la 30e édition de ses prix pour la liberté de la presse. A cette occasion, l’ONG a décerné à Omar Radi, journaliste qui purge actuellement une peine de prison de 6 ans, le prix de l’indépendance.