La guerre génocidaire menée par Israël dans la Bande de gaza, avec l’appui américain, n’en finit pas. Neuf martyrs ont été recensés dans un bombardement israélien près de l’hôpital jordanien à l’ouest de Khan Younès. Un bilan appelé à être revu à la hausse à la fin de la journée. La veille mercredi, au moins 80 martyrs avaient été recensé, outre des dizaines de blessés qui n’auront aucune chance d’être soignés à cause de l’effondrement du système sanitaire dans l’enclave en guerre. Pour l’heure, rien n’est intervenu au niveau des négociations sur un probable cessez-le-feu en dépit de la réaffirmation du Hamas, au nom de la résistance palestinienne, de sa pleine disposition à y aller.  Mais la mort rode aussi en Cisjordanie occupée où un adolescent a été tué par des soldats israéliens ayant pris d’assaut la ville d’Al-Yamoun, au nord-ouest de Jénine, à l’heure où les colons israéliens s’en prennent aux Palestiniens et à leurs biens sous l’œil complice de Tsahal. 

Le génocide mené par l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Gaza se poursuit en dépit des dénonciations et autres appels à un cessez-le-feu. Le dernier bilan établi par le ministère de la santé dans l’enclave palestinienne fait état d’au moins 33 martyrs et 107 blessés au cours des dernières 24 heures. Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, a affirmé qu’Israël ne cessera pas sa guerre génocidaire contre Gaza qu’après le déplacement « des centaines de milliers » de Palestiniens et le démembrement de la Syrie. « Nous mettrons fin à cette campagne… lorsque Gaza sera débarrassée du Hamas et que des centaines de milliers de Gazaouis seront en route vers d’autres pays », a-t-il lancé le mardi 29 avril.

A La Haye la CIJ poursuit depuis lundi sa semaine d’audiences après plus de 50 jours d’un blocus total sur l’accès de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza ravagée par la guerre. Israël qui persiste à ridiculiser les instances internationales continue de bénéficier du soutien inconditionnel de l’administration américaine.

Au 407e jour du conflit, le ministère de la santé dans la bande de Gaza fait état, dans son bilan des victimes du génocide israélien, de « 43 799 morts et 103 601 blessés. » Dans un communiqué ad hoc, il a précisé que l’armée sioniste a perpétré « trois carnages contre des familles gazaouies au cours des dernières 24 heures, qui ont fait au moins 35 morts et 111 blessés », tout en relevant que « plusieurs victimes toujours ensevelies sous les décombres et jonchant les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n’ayant pas parvenu à les atteindre. »

Plusieurs attaques contre des positions israéliennes à Eilat et dans le nord de l’entité sioniste ont été revendiquées par la résistance irakienne. Cette dernière assure avoir mené ces opérations « en réponse aux massacres commis par l’entité usurpatrice contre les civils » au Liban et à Gaza. On assiste ainsi à une intensification des opérations anti-israélienne depuis ce front à l’heure où un échéancier a été convenu entre Bagdad et Washington pour le retrait, en deux temps, des soldats US toujours déployés en Irak.

Pas de répit dans la zone nord de la Palestine occupée où les combattants du Hezbollah continuent de pilonner les concentrations de troupe et bases de l’armée sioniste. En parallèle, toutes les tentatives d’infiltration israéliennes en territoire libanais ont lamentablement échoué. Missiles et drones du Hezbollah continuent à mettre à rude épreuve les défenses israéliennes, mais aussi et surtout le moral des Israéliens qui accourent, à chaque alerte, vers les refuges.