Telle une trainée de poudre, le mouvement estudiantin propalestinien qui a démarré dans les campus américains, en signe de protestation contre l’alignement de l’administration US sur la guerre génocidaire d’Israël, s’étend au-delà des frontières US. Au Mexique, la plus prestigieuse Université du pays, proteste. Au même titre que celles de la Suisse ou encore de l’Irlande.

Le président américain a estimé jeudi que « l’ordre devait prévaloir » face à une vague de manifestations sans précédent dans les universités américaines en soutien aux Palestiniens de Gaza, tout affirmant qu’il défendait la « liberté d’expression». « Nous ne sommes pas une nation qui réduit les gens au silence» a encore déclaré le président américain lors d’une courte allocution, en ajoutant que « l’antisémitisme n’avait pas sa place » sur les campus. Une sortie qui n’a fait que raviver davantage la colère des étudiants.

En dépit de l’effort tenté par l’administration américaine de minorer la portée de la solidarité exprimée par des milliers d’étudiants US à la cause palestinienne, la mobilisation estudiantine ne faiblit pas. Une « Intifada » dont Joe Biden, Président US qui soutient l’entité sioniste contre vents et marées, ne voudrait pas entendre parler. Libérant ainsi le train de la répression.

Les manifestations propalestiniennes dans les universités américaines ne montrent aucun signe de ralentissement. Les centaines d’arrestations et les interventions policières se sont poursuivies pour une nouvelle semaine tandis que les étudiants ont juré de rester dans des campements jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

De Harvard à Yale en passant par Princeton, près de 70 universités américaines ont rejoint le mouvement de manifestation contre la guerre à Gaza lancé le 17 avril par le campus de Columbia à New-York où des étudiants avaient installé des tentes. Depuis, les scènes se ressemblent dans les universitaires américaines. Pas moins de 550 étudiants ont été appréhendés par la police !