Selon l’agence Reuters, le département du Trésor US a fait savoir qu’il avait modifié la loi Caesar Act, outil législatif que Washington a fait entrer en vigueur à l’été 2020, et qui implique une série de mesures punitives à l’encontre du gouvernement syrien et des entités avec lesquelles il coopère.
Dans un récent communiqué, l’administration américaine a en effet annoncé avoir élargi les autorisations accordées aux ONG agissant sur le territoire syrien pour qu’elles puissent s’engager dans certaines transactions et activités appuyant des actions à but non lucratif dans le pays. Washington affirme ainsi vouloir permettre aux ONG en question de procéder à de nouveaux investissements, à l’achat de produits pétroliers raffinés d’origine syrienne destinés à être utilisés en Syrie mais aussi à certaines transactions avec Damas.
«Le gouvernement américain accorde la priorité à l’élargissement de l’accès humanitaire à travers la Syrie afin de soulager les souffrances du peuple syrien, qui continue à faire face au conflit armé, à l’insécurité alimentaire et à la pandémie de Covid-19», a déclaré Andrea Gacki, haute responsable du Trésor américain, citée par Reuters.
A l’été 2020, l’entrée en vigueur du Caesar Act avait permis à Washington d’organiser un gel de l’aide à la reconstruction du pays, dans l’objectif, selon l’administration US, de «favoriser la responsabilisation du régime d’Assad».
«Les Etats-Unis continuent de se concentrer sur la dissuasion des activités malveillantes de Bachar el-Assad, de son régime, de ses amis et de ses complices étrangers, ainsi que des groupes terroristes, notamment en limitant leur capacité à accéder au système financier international et aux chaînes d’approvisionnement mondiales», a encore déclaré A. Gacki. Cette récente modification du Caesar Act survient au moment où, malgré les nombreuses sanctions occidentales dont il continue de faire l’objet, le gouvernement syrien réussit ces derniers mois à multiplier ses ouvertures sur la scène internationale, dans divers secteurs.
Damas semble en effet graduellement sortir de l’isolement diplomatique dans lequel il était enfermé depuis le début de la guerre civile en 2011. Signe d’un réchauffement des relations entre le pouvoir syrien et plusieurs pays arabes, le chef de la diplomatie des Emirats arabes unis a rencontré le 9 novembre Bachar el-Assad lors de la première visite à Damas d’un haut responsable de ce pays depuis le début du conflit.
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Sanctions US contre la Syrie : Washington desserre la vis
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