Le déplacement du chef de la diplomatie algérienne au siège de l’ONU s’inscrit dans le cadre d’une réunion des membres du Conseil de sécurité, tenue mardi au niveau des chefs de diplomatie, consacrée à la guerre israélienne sur Gaza. Pourtant, un communiqué de la diplomatie algérienne a fait abstraction de l’objet initial de la réunion pour assurer que les deux parties ont abordé « la question du Sahara occidental ».
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé, le 25 décembre dans un discours devant les deux Chambres du Parlement, le «soutien indéfectible» de son pays au Polisario, érigé en « cause nationale » au même titre que la Palestine. Selon le chef d’Etat, ces deux dossiers seraient « les piliers de la politique étrangère » du mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité, du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2025.
Ce soutien au Polisario a été réaffirme le 15 janvier près de la frontière marocaine, par le général Said Chengriha, l’homme-orchestre du système qui pilote l’Algérie.
