L’envoyé iranien a transmis les conditions du Maroc à ses supérieurs hiérarchiques en vue de les examiner et d’y répondre. Un éventuel accueil favorable des demandes marocaines pourrait baliser la voie pour un rapprochement diplomatique entre les deux pays.
Rabat avait justifié, le 1er mai 2018, la rupture des relations avec Téhéran en raison de son soutien au Polisario, à travers le Hezbollah libanais. Le royaume avait ensuite mis en garde l’Iran contre la livraison de drones aux milices armées du Front séparatiste.
En juin 2023, rappelle-t-on, Hossein Amir Abdollahian, ancien ministre iranien des Affaires étrangères disparu dans le crash d’un hélicoptère en Iran, avait annoncé lors d’une réunion avec les ambassadeurs de pays islamiques, une possible réconciliation avec le Maroc.
Le Maroc et l’Iran avaient initié un dialogue, en 2014 en Tunisie, alors que les relations étaient rompues depuis 2009. Un processus qui s’était conclu avec l’échange d’ambassadeurs. Avant que les nuages ne viennent obscurcir le ciel…