Ce verdict tombe à un moment où les militants des droits humains s’attendaient à une condamnation moins sévère à l’égard du journaliste, jugé coupable d’agression sexuelle. Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de Reporters sans frontières (RSF) déplore cette sentence et craint le pire pour les autres journalistes toujours poursuivis par la justice.
Khadija Ryadi, ancienne présidente et membre du bureau central de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a dénoncé, pour sa part, un procès injuste. Idem pour Abdelilah Ben Abdeslam, coordinateur de la Coalition marocaine des instances des droits humains.
Nabila Mounib, leader du PSU, déplore que le pays verse dans ce genre de pratiques qui rappellent combien les retours sur les acquis confirment la fragilité de la construction démocratique.
Procès S. Raïssouni : La peine d’emprisonnement confirmée en appel
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