A cette occasion, Paul Kagame «a fait part de son grand estime et de son amitié pour SM le Roi Mohammed VI, exprimant sa forte admiration pour les nombreuses réalisations accomplies par le Maroc devenu, sous le leadership du Souverain, un modèle de référence en Afrique dans divers domaines», rapporte la MAP.
P. Kagame a également exprimé «la détermination du Rwanda de renforcer davantage la coopération multisectorielle liant Rabat et Kigali». Les deux parties ont échangé également sur les questions régionales et internationales d’intérêts communs.
Depuis la visite du président Kagame au Maroc, en juillet 2016, et celle effectuée, en octobre de la même année, par le roi Mohammed VI au Rwanda, les deux pays ne cessent de consolider leur coopération, comme en témoigne la fréquence des contacts entre responsables. Le 10 mai, N. Bourita s’était réuni, par visioconférence, avec son homologue rwandais. Les deux ministres avaient décidé «d’agir afin que chacun des deux pays soit pour l’autre un point d’ancrage dans la défense des intérêts mutuels aux niveaux régional, continental et international», indiquait alors un communiqué du MAEC.
Pour rappel, le chef de la diplomatie marocaine a pris part, mardi, à Kigali, à la 2è réunion ministérielle préparatoire du prochain sommet UA-UE, prévu en février 2022 à Bruxelles.
« Notre partenariat ne devrait pas être réduit à adopter des documents et à applaudir des consensus âprement négociés. Mais au contraire, il devrait mesurer le progrès et se féliciter des projets réalisés », a souligné N. Bourita qui intervenait lors de la seconde réunion ministérielle préparatoire du 6è Sommet euro-africain. Evoquant le caractère stratégique du partenariat Afrique-Europe, il a relevé que ce partenariat est né d’une volonté commune de bâtir un espace de dialogue et de coopération pour la sécurité, le développement et la prospérité partagée.
Ce partenariat, a dit N. Bourita, a « démontré sa pertinence, puisque nous y restons attachés depuis deux décennies », ajoutant que le partenariat UA-UE a gagné en structuration, avec des ministérielles régulières et des groupes de travail permanents entre l’UA et l’UE. Cette structuration est nécessaire, mais n’est pas une fin en soi, a fait observer le ministre, notant dans ce sens que « le but ultime reste la réalisation des objectifs-cadres formulés dans les Déclarations du Sommet du Caire d’Avril 2000 et du Sommet d’Abidjan de Novembre 2017 ».
Par ailleurs, Nasser Bourita a fait remarquer que si les objectifs demeurent pertinents, la démarche collective, elle, gagne à se renouveler. « Depuis 2000, nous avons adopté 3 Feuilles de route, mais combien en avons-nous réalisées ? », s’est-il interrogé, estimant que l’action collective tarde encore à se traduire en réalisations tangibles.
Pour N. Bourita, le prochain sommet UA-UE sera l’occasion de donner un nouveau souffle au partenariat Afrique-Europe. Saluant au passage une proposition de Vincent Biruta, son homologue rwandais, visant la création d’un Comité ministériel restreint de suivi et de mise en œuvre pour assurer des résultats tangibles, une mise en œuvre effective des objectifs. Selon le ministre, ce comité pourrait contribuer à rendre le partenariat UA-UE plus visible pour les populations des deux continents, notamment les plus jeunes, à travers notamment l’identification et le développement des activités ayant un impact sur la vie quotidienne. « Le Maroc est disposé à faire partie de ce comité et à abriter sa première réunion », a-t-il annoncé.
A signaler que le Polisario a également participé à la rencontre de Kigali via une délégation conduite par Mohamed Yaslem Beissat, son «représentant» en Afrique du sud. Le Front, appuyé par Alger et Pretoria, a réussi à garantir sa présence aux sommets UA-UE.
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Préparatifs du sommet UA-UE à Kigali: N. Bourita reçu par P. Kagamé
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