Ce verdict conforte la décision prise par le gouverneur de Kenitra de suspendre A. El Bouanani et ses deux vice-présidents, suite aux conclusions d’un rapport rédigé par l’Inspection Générale de l’Administration Territoriale, relevant du ministère de l’Intérieur. Elle a notamment pointé du doigt des « irrégularités » dans la délivrance d’autorisations de constructions d’habitats.
A. El Bouanani avait été élu maire de Kenitra en septembre 2021. Seul candidat en lice pour succéder à Aziz Rebbah, ancien ministre à l’époque affilié au Parti de la justice et du développement (PJD-Islamiste), il avait alors remporté 33 voix contre 6 contre, alors que 12 membres du conseil communal s’étaient abstenus.