Lors de cette séance tenue en présence de Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, les amendements ont porté principalement sur la réforme progressive de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), de la Taxe intérieure de consommation, des tarifs des droits de douane, ainsi que sur les taux de TVA pour assurer la neutralité.
En réponse aux questions des députés, N. Fettah a souligné que ce PLF est basé sur le renforcement de la soutenabilité des finances publiques qui constitue une condition fondamentale pour la mise en œuvre des réformes structurelles et la consécration de l’Etat social. La ministre a, dans ce sens, précisé que l’Exécutif s’emploie à réduire progressivement le déficit budgétaire, permettant ainsi d’orienter les finances publiques vers une trajectoire descendante du niveau d’endettement et de renforcer l’équilibre financier.
Malgré les contraintes exogènes liées à la situation d’incertitude, a-t-elle dit, le gouvernement a réussi à atteindre trois objectifs principaux. Il s’agit d’allouer le budget nécessaire à la mise en œuvre du chantier de la protection sociale, d’adopter une approche basée sur la transparence quant à la réforme de la Caisse de compensation, et de maîtriser du cadre macroéconomique. Et de souligner que l’Exécutif s’engage à renforcer l’investissement public, en poursuivant la réalisation des grands projets d’infrastructures et des différentes stratégies sectorielles, saluant l’effort d’investissement de l’État estimé à 335 milliards de dirhams en 2024, ce qui contribuera à renforcer les infrastructures nécessaires de l’économie nationale.
La Chambre des représentants tiendra, mercredi, une séance plénière dédiée à la présentation des rapports des commissions permanentes autour des budgets sectoriels, à la discussion et au vote de la deuxième partie du PLF, avant de procéder au vote de l’intégralité du Projet de loi.