La Chambre des Conseillers tiendra mercredi des séances plénières, consacrées à l’examen et au vote définitif du Projet de Loi de Finances (PLF) n°55.23 au titre de l’exercice budgétaire 2024. En attendant, la discussion des amendements proposés par la commission des finances, de la planification et du développement économique à la chambre des conseillers se rapportant à l’article 6 du Code Général des Impôts du PLF a abouti à l’approbation d’une série d’amendements relatifs à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, l’Impôt sur les Sociétés, l’Impôt sur le Revenu ainsi que les droits d’Enregistrement et de Timbre.

Après son adoption, non sans amendements, par la chambre des représentants, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances, est passée devant la Chambre des Conseillers pour la présentation des principales dispositions du projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année budgétaire 2024.

Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des finances, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, ont affirmé, mardi à l’issue des séances de discussion générale du projet de loi de finances (PLF) de 2024 à la Chambre des représentants, que le gouvernement est engagé à mettre en œuvre les réformes structurelles et à consolider les fondements de l’Etat social.

La première séance de débat général sur le Projet de loi de finances 2024 (PLF), jeudi à la Chambre des représentants, a été marquée par des divergences de positions et d’interprétations, les groupes de la majorité affirmant que 2024 inaugure la mise en œuvre effective de l’État social, tandis que les députés de l’opposition ont critiqué l’”inexactitude” et le “manque de réalisme” de ses indicateurs.

Compte tenu du contexte économique national et international, le projet de Loi de Finances -PLF 2024 a été élaboré sur la base d’un taux de croissance de +3,7% contre 3,2% pour les anticipations de Bank Al-Maghrib et d’un déficit budgétaire de -4,0% du PIB en 2024 alors que la banque centrale le chiffre à -4,9% du PIB.