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Perspectives économiques : Le FMI prévoit une croissance de 2,4% en 2023 et 3,6 % en 2024

La croissance de l’économie marocaine devrait passer de 1,3% en 2022 à 2,4% en 2023 avant de rebondir à 3,6% en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI).
Perspectives économiques : Le FMI prévoit une croissance de 2,4% en 2023 et 3,6 % en 2024

Le taux d’inflation devrait reculer de 6,6% en 2022 à 6,3% en 2023 puis à 3,5% en 2024, souligne le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale, publiées mardi à l’occasion de la tenue à Marrakech des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Le solde du compte devrait passer de -3,5% en 2022 à -3,1% en 2023 puis à -3,2% en 2024, selon l’institution financière internationale. Le taux de chômage au Maroc devrait passer de 11,8% en 2022 à 12% en 2023 avant de baisser à 11,7% en 2024, affirme l’institution basée à Washington.

La croissance dans la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) devrait ralentir de 5,6% en 2022 à 2% en 2023 avant de rebondir à 3,4% en 2024, ajoute le FMI. Par ailleurs, la croissance mondiale devrait ralentir de 3,5% en 2022 à 3,0% en 2023 et 2,9% en 2024 selon les projections du Fonds qui font état d’une reprise “lente et inégale”. Ces projections restent en dessous de la moyenne historique (2000–2019) de 3,8% et les prévisions pour 2024 sont inférieures de 0,1 pc à celles de la mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale de juillet 2023.

Après la pandémie du COVID-19 et la guerre en Ukraine, la reprise mondiale demeure lente et inégale, souligne le FMI.Bien que l’économie ait fait preuve de résilience cette année, la réouverture de certaines économies ayant provoqué un rebond et l’inflation ayant quelque peu diminué après avoir atteint un sommet l’année dernière, il est encore trop tôt pour se réjouir”, note le document de l’institution basée à Washington. L’activité économique est encore loin d’avoir repris la trajectoire qu’elle suivait avant la pandémie, en particulier dans les pays émergents et les pays en développement, et les disparités se creusent entre les régions. Plusieurs forces freinent la reprise, relève le FMI, qui explique que certaines sont dues aux conséquences à long terme de la pandémie, de la guerre en Ukraine et de la fragmentation géoéconomique accrue. “D’autres sont plus conjoncturelles, notamment les effets du durcissement de la politique monétaire nécessaire pour réduire l’inflation, la suppression de l’aide budgétaire dans un contexte d’endettement élevé et les phénomènes météorologiques extrêmes”, ajoute la même source.

L’inflation au niveau mondial devrait progressivement reculer, passant de 8,7% en 2022 à 6,9% en 2023, puis à 5,8% en 2024, selon le FMI. Les prévisions ont été révisées à la hausse de 0,1% pour 2023 et 0,6% pour 2024, et l’inflation ne devrait pas retrouver sa valeur cible avant 2025 dans la plupart des pays, ajoute l’institution financière internationale.

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