Ce résultat était attendu après que P. Sánchez ait réussi à conclure des accords gouvernementaux avec la coalition d’extrême gauche, Sumar, les formations indépendantistes catalanes (Gauche républicaine catalane et Junts) et basques (EH-Bildu et Parti nationaliste basque), outre les conservateurs de la Coalition canarienne.
Le 3 octobre, le roi Felipe VI a désigné P. Sánchez pour former un nouveau gouvernement, dans le sillage de l’échec du président du Parti populaire à réunir, à deux reprises, les voix nécessaires des députés pour succéder au secrétaire général du PSOE.
Le retour de P. Sánchez au pouvoir a tout pour rassurer le Maroc. En mars 2022, le chef du gouvernement avait soutenu le plan marocain d’autonomie au Sahara. Depuis, une nouvelle page s’est ouverte dans les relations entre Rabat et Madrid. Le leader socialiste qui, depuis juin 2018, pilote l’Exécutif ne manquera pas de redonner des gages à Rabat quant à la relance de la coopération bilatérales quand bien même des questions nodales restent pour l’heure sans solutions, en tête desquelles trône le dossier des Présides occupés.