En réponse aux déclarations de R. Grossi, le communiqué de l’institution iranienne s’est voulu cinglant. Ce qu’il émet est « une position politique et doit cesser », a indiqué l’organisation iranienne ajoutant que « Grossi sait mieux que quiconque que l’agence surveille les activités nucléaires en Iran d’une manière sans équivalent dans le monde ». Elle a également confirmé que les États-Unis et certains pays occidentaux exploitent de telles déclarations, qu’elle qualifie de « non constructives », pour justifier leurs sanctions injustes contre l’Iran, tout en soulignant que Téhéran « a prouvé à plusieurs reprises qu’il n’avait pas l’intention de posséder l’arme nucléaire ».
R. Grossi avait affirmé que le Plan d’action global commun sur la question nucléaire iranienne était « dépassé », affirmant qu’il « était nécessaire de chercher une nouvelle formule pour parvenir à un accord avec l’Iran ». Lors d’une conférence de presse dans la capitale japonaise, Tokyo, il a ajouté que « personne ne croit que l’accord nucléaire, qui a été signé dans le passé, puisse jouer un rôle à l’heure actuelle », exprimant sa conviction que « c’était un accord en vigueur depuis un certain temps ». R. Grossi a ajouté que le texte de l’accord précédent « contient des informations obsolètes, notamment sur les types de centrifugeuses utilisées par l’Iran ».