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Normalisation maroco-espagnole : Le palier d’après à franchir…

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José Manuel Albares et Nasser Bourita ont examiné, comme à Paris le 11 novembre, l’état d’avancement dans la réalisation des points inscrits dans la Déclaration conjointe, du 7 avril à Rabat, sanctionnant le sommet entre le roi Mohammed VI et Pedro Sanchez.
Le palier d’après à franchir…

Le chef de la diplomatie espagnole s’est félicité, dans une déclaration à la presse, que les points à l’ordre du jour de la feuille de route sont accomplis «point par point». Toutefois, les deux parties discutent encore d’une date précise pour l’organisation de la prochaine réunion de haut niveau Maroc-Espagne, que J.M. Albares souhaite «dans les brefs délais». Il a annoncé, d’ailleurs, la «possibilité» de tenir ce grand cadre de partenariat «vers la fin de janvier ou au début de février» prochain.

Mardi à Fès, le responsable espagnol a imputé le retard dans la tenue de la haute commission mixte maroco-espagnole «aux agendas internationaux chargés du roi Mohammed VI et du chef du gouvernement Pedro Sanchez».

En attendant de se mettre d’accord sur une date, le chef de la diplomatie espagnole a exprimé sa satisfaction de la nouvelle étape dans les relations entre Rabat et Madrid. En témoignent, a-t-il affirmé, la baisse des arrivées de migrants en provenance du Maroc de 20%, la hausse des échanges commerciaux de 30% et les exportations espagnoles à destination du royaume qui ont dépassé les 7 milliards euros.

N. Bourita s’est déclaré aussi «satisfait de la coopération étroite» entre les deux pays et du rythme de la concrétisation des accords». Le chef de la diplomatie marocaine s’est engagé à «la mise en œuvre de tous les points», inscrit dans la Déclaration conjointe du 7 avril y compris l’ouverture de passages pour les marchandises à Sebta et Melilla, prévue au début de 2023. «La semaine prochaine, une réunion technique aura lieu pour fixer la date (de l’ouverture des deux passages), qui devra précéder la réunion de haut niveau», a précisé J. M. Albares.

De ce qui précède, il faut convenir que Rabat, comme Madrid, font l’économie des questions qui fâchent. En tête desquels le délicat dossier de la décolonisation des Présides et des ilots qui s’y rattachent.

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