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N. Bourita satisfait du sommet de l’UA : En attendant l’harmonie entre New-York et Addis-Abeba…

Le Maroc est satisfait des résultats de la 35e session ordinaire du sommet de l’Union africaine. «Dans trois rapports dans lesquels la question du Sahara marocain était souvent évoquée, il n’y a eu aucune indication sur la cause nationale», s’est félicité Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse tenue dimanche à Addis-Abeba.

Pour étayer ses propos, le chef de la diplomatie a notamment cité les «rapports de la Commission africaine sur les droits de l’Homme, du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et sur la situation humanitaire», rapporte la MAP.
Le président du Kenya, Uhura Kenyatta, dont le pays assure ce mois la présidence tournante du CPS, a essayé de plaider les positions du Polisario. Samedi, il a lancé un appel à la Conférence des chefs d’Etat de l’Union pour «demander au CPS de s’acquitter de son mandat sur le conflit au Sahara occidental, conformément aux dispositions pertinentes de son Protocole et aux décisions pertinentes de la Conférence, en examinant la situation au Sahara occidental, notamment en recevant des informations de la Troïka de l’UA (…) en vue de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et parvenir ensuite à une solution juste et durable au conflit».
Dans ce qui s’apparente à un baroud d’honneur avant de céder son siège au CPS en mars prochain, le Kenya a programmé pour le 16 février une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères sur le Sahara. Un bis repetita du scénario de la session du CPS du 9 mars 2021 n’est pas à écarter.
Face à cette agitation, N. Bourita a souligné que «quiconque a voulu pousser l’Union africaine vers cette question avait un agenda spécial et voulait réaliser à Addis-Abeba ce qu’il ne pouvait faire à New York». Une allusion à l’échec de l’Algérie, de l’Afrique du sud et du Kenya, à imposer leurs positions lors de l’adoption de la résolution 2602.
«Aujourd’hui, une harmonie sera créée entre New York et Addis-Abeba. La même perspective, la même logique. La référence, c’est les résolutions du Conseil de sécurité. La référence, c’est la voie onusienne. L’Union africaine, comme toute organisation régionale, apporte son soutien et accompagne les efforts déployés par les Nations Unies», s’est félicité N. Bourita.

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