Les médias espagnols rapportent, en citant des sources gouvernementales, que l’objectif du PP est de créer une plateforme de travail entre les deux principales formations politiques du pays, visant à « faciliter l’investiture » d’A. N. Feijóo, qui a été « le candidat le mieux placé » lors des dernières élections générales du 23 juillet. Cette approche diverge de la position des socialistes qui, jusqu’à présent, ont rejeté cette idée.
« En tant que vainqueur des élections et candidat à l’investiture, je commence demain une série de rencontres avec Pedro Sánchez pour présenter mon projet », a déclaré le leader du PP dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. Selon lui, « il est nécessaire de respecter la volonté des urnes, de donner de la stabilité à notre pays et de garantir l’égalité de tous les Espagnols ».
Pour rappel, cette réunion intervient une semaine après que le roi Felipe VI a proposé au dirigeant de la droite de se soumettre au débat d’investiture, ayant recueilli le plus grand nombre de soutiens. A. N. Feijóo a été chargé de former un nouveau gouvernement.
A souligner qu’une séance plénière du parlement ibérique est prévue les 26 et 27 septembre. Pour l’instant, A.N. Feijóo dispose de 172 voix acquis, mais il aura du mal à réunir les quatre « oui » nécessaires après le rejet des autres formations. En parallèle, le PSOE négocie « en toute discrétion » avec les indépendantistes, dont le soutien est crucial pour son éventuel maintien aux affaires. Au sein du PSOE, l’espoir est que cette réunion incitera le PP à « abandonner les insultes quotidiennes » et à adopter une approche plus constructive envers le pays et les citoyens espagnols, ont affirmé des sources du parti aux médias locaux. Nul besoin de rappeler que c’est autour du « dossier marocain » que les attaques frontales contre les socialistes ont été focalisées pour l’essentiel par le large spectre de droite…