Les frères d’Abdelilah Benkirane ont estimé, dans un communiqué, que l’invitation du responsable gouvernemental, le 2 septembre, n’a servi que pour « attaquer directement le parti et son secrétaire général et promouvoir de manière flagrante un ensemble d’erreurs et de thèses qui contredisent en partie les constantes et les références de l’Etat et de la société ».
Le PJD a également a exprimé sa colère du traitement « non-professionnel » et « partial » des autres médias officiels « des problèmes de la nation et des questions publiques nationales et leur absence des véritable dossiers qui concernent le pays, les citoyens et les citoyennes, en violation des dispositions de la constitution, du respect du pluralisme politique et du droit de réponse », indique le secrétariat général du PJD.
Fin août, le PJD avait mis sur le tapis rien moins que le limogeage du ministre de la Justice en accusant A. Ouahbi de « se moquer, dans des déclarations à la presse, d’un hadith du Prophète » sur « la présence de Satan à une réunion entre un homme et une femme ».