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Le patron des services russes à Téhéran : Les Américains broient du noir

A Téhéran, Nikolai Patrushev, secrétaire du Conseil de sécurité nationale russe, s’est entretenu avec Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran, et un certain nombre de hauts responsables iraniens.

L’agence iranienne Noor News a signalé que « suite à une invitation officielle du secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, l’amiral Ali Shamkhani, Nikolai Patrushev, secrétaire du Conseil de sécurité nationale russe, est arrivé ce soir à Téhéran ».

L’agence a souligné qu’ « en plus de sa rencontre avec son homologue iranien, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale russe rencontrera et discutera du développement et de l’expansion des relations bilatérales et de la coopération internationale avec de hauts responsables politiques et économiques en Iran ».

Auparavant, Mikhail Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a qualifié l’Iran de « partenaire fiable », notant que Moscou « a l’intention d’accroître la coopération avec Téhéran et d’unifier les efforts, en particulier à la lumière des pressions extérieures ».

Les Américains voient d’un mauvais œil ce rapprochement entre Moscou et Téhéran. Et multiplient les révélations sur la coopération « militaire » entre les deux pays. On signale ainsi qu’un avion militaire russe aurait secrètement transporté 140 millions de dollars en espèces et trois modèles de munitions – un missile antichar britannique NLAW, un missile antichar américain Javelin et un missile antiaérien Stinger – vers un aéroport de Téhéran le 20 août dernier. C’est ce qu’a prétendu une source requérant l’anonymat à la chaine de télévision US Sky News, ont rapporté les médias israéliens.

Ces armes faisaient partie d’une cargaison d’équipements militaires britanniques et américains destinés à l’armée ukrainienne qui serait « tombée entre les mains des Russes », poursuit la source. La source a également estimé qu’elles pourraient donner au Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran (CGRI) la capacité d’étudier la technologie occidentale et potentiellement de la copier. « Ils feront probablement l’objet d’une rétro-ingénierie et seront utilisés dans les guerres futures », poursuit la source.

Les USA accusent l’Iran d’avoir fourni à la Russie plus de 160 véhicules aériens sans pilote (UAV), dont 100 drones Shahad-136. Ces derniers ont été surnommés « drones suicide » car ils explosent à l’impact.

La source a allégué qu’un autre accord sur les drones d’une valeur de 200 millions d’euros (174 millions de livres sterling) aurait été conclu entre Téhéran et Moscou au cours des derniers jours. « Cela signifie qu’il y aura bientôt une autre grosse livraison de drones en provenance d’Iran », a renchéri la source.

Rappelons que les gouvernements iranien et russe avaient démenti à plusieurs reprises les allégations US.

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