Des sources médicales ont signalé que « 24 Palestiniens ont été tués et environ 90 autres ont été blessés à la suite d’un bombardement israélien qui a visé des maisons de citoyens dans le nord de la bande de Gaza et un rassemblement de citoyens près du port de la ville de Gaza. »
Dans la ville de Gaza, deux Palestiniens ont, par ailleurs, été tués dans un bombardement israélien qui les a visés près du port de pêche, à l’ouest de la ville, selon des sources médicales.
Dans son bilan quotidien, le ministère de la Santé de la bande de Gaza a fait savoir que « le bilan de l’agression israélienne s’est élevé à 42 175 martyrs et 98 336 blessés depuis le 7 octobre 2023 ». Le ministère a précisé que « 49 martyrs et 219 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la bande de Gaza, suite aux 5 massacres commis par l’occupation israélienne contre des familles palestiniennes au cours des dernières 24 heures ».
Pour le septième jour consécutif, l’armée poursuit son attaque terrestre sur le nord de la bande de Gaza, concentrée dans les zones de Beit Hanoun, Beit Lahia et le camp de Jabalia, dans le but de vider ces zones de leurs habitants.
Le 6 octobre courant, l’armée israélienne a annoncé le début d’une opération militaire terrestre à Jabalia qui vise selon elle à « empêcher le mouvement Hamas de reprendre son pouvoir dans la région », quelques heures après le début d’une violente attaque contre les régions de l’est et de l’ouest de la région. dans le nord de la bande de Gaza, y compris Jabalia, la plus violente depuis mai dernier.
Le génocide israélien en cours à Gaza a fait depuis une année plus de 140 000 victimes palestiniennes entre morts et blessés et plus de 10 000 disparus.
La résistance palestinienne réagit face à la barbarie sioniste. Les Brigades Al-Qassam ont signalé avoir réussi, samedi en milieu de journée, à faire exploser un engin explosif contre une force d’infanterie israélienne composée de 15 soldats sionistes, tuant et blessant ses membres à l’ouest du camp de Jabalia, dans le nord de Gaza. Comme ils ont ciblé un véhicule de transport de troupes sioniste avec un obus Al-Yassin 105 près de la gare d’Al-Khazandar, au nord-ouest de la ville de Gaza ainsi qu’un char Merkava dans la zone Al-Tawam, au nord de la ville de Gaza. Dans la journée, la Radio militaire israélienne a signalé la mort d’un officier israélien dans une opération à Gaza.
La veille, les Brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé le bombardement d’un œil de tunnel dans une force de génie d’infanterie israélienne, dans la région d’Al-Rayyan, à l’est de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Comme elles ont détruit un véhicule de transport de troupes israélien après l’avoir visé avec un missile Shawaz et un obus Al-Yassin 105, à l’ouest de la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza.
De leur côté, les Brigades Al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, ont affirmé avoir visé un char Merkava avec RPG, dans la zone d’Al-Qasasib, située dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
Les Brigades Al-Qods ont annoncé que leurs moudjahidines se sont livrés à de violents affrontements à distance nulle avec une force à pied israélienne, dans la zone d’Al-Tawam, au nord-ouest de la ville de Gaza. Dans une opération conjointe avec les forces du martyr Omar Al-Qassim et les Brigades du martyr Abou Ali Moustafa (branche militaire du Front populaire de libération de la Palestine-FPLP), elles ont bombardé un rassemblement de véhicules et de soldats d’occupation, pénétrant dans les environs de l’Administration civile à l’est du camp de Jabalia avec un barrage d’obus de mortier. Les Brigades Martyr Abou Ali Moustafa ont diffusé des scènes documentant une opération conjointe avec les Brigades Al-Qods, au cours de laquelle elles ont visé le quartier général de commandement et de contrôle des forces d’occupation dans l’axe Netzarim avec des obus de mortier.
Pour leur part, les Brigades Moudjahidines, branche militaire du Mouvement Moudjahidines, ont annoncé avoir ciblé les rassemblements des forces d’occupation envahissantes, au nord-ouest de la ville de Gaza, avec un certain nombre de missiles tactiques Hassab et fait exploser un engin préparé à l’avance contre un char Merkava 4 dans le quartier d’Al-Qasasib, au milieu du camp de Jabalia, le touchant directement.
L’OMS lance un SOS
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’Israël avait empêché deux missions d’entrer dans le nord de Gaza ravagé par la guerre, en raison d’un siège et d’attaques incessants. Une enquête de l’ONU a révélé que le régime sioniste ciblait délibérément le système de santé de la bande assiégée.
L’OMS a déclaré jeudi 10 octobre que les missions, qui tentaient de procéder à des évacuations médicales de patients critiques et de livrer du carburant, des unités de sang et des fournitures médicales, ont été obligées de rebrousser chemin en raison des points de contrôle israéliens et d’autres obstacles.
Au total, sept missions similaires ont été refusées ou empêchées cette semaine, a déclaré l’agence onusienne. Cela s’est produit alors que les forces israéliennes mènent une offensive majeure dans le camp de réfugiés de Jabaliya, qui est assiégé depuis plusieurs jours, et dans les villes voisines de Beit Hanoun et Beit Lahiya dans le nord de Gaza depuis le début de la semaine.
L’armée d’occupation a ordonné aux habitants de Jabaliya et des zones voisines de se réinstaller dans les soi-disant « zones humanitaires », mais les responsables palestiniens et de l’ONU affirment qu’il n’existe aucun endroit sûr dans cette bande densément peuplée. Les responsables de la santé ont également déclaré que l’armée israélienne avait ordonné mercredi l’évacuation des hôpitaux indonésien, al-Awda et Kamal Adwan, donnant aux patients et aux médecins 24 heures pour quitter les hôpitaux ou risquer d’être pris d’assaut, comme cela s’est produit plus tôt lors de l’attaque de l’hôpital al-Shifa de la ville de Gaza.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a appelé Israël à « mettre un terme aux ordres d’évacuation, à protéger les hôpitaux » et à « faciliter les missions humanitaires ».
« Le nord de Gaza n’a pratiquement plus de services de santé. Les gens n’ont nulle part où aller », a-t-il déclaré jeudi, appelant à un cessez-le-feu. « Toutes les personnes prises au piège dans ce conflit ont besoin de paix ».
Alors qu’Israël détruit le système médical de Gaza, une enquête de l’ONU a déclaré qu’Israël « commet des crimes de guerre et contre l’humanité d’extermination avec des attaques incessantes et délibérées contre le personnel médical et les installations ».
« Les enfants en particulier ont fait les frais de ces attaques, souffrant directement et indirectement de l’effondrement du système de santé », a déclaré Navi Pillay, ancienne haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme et présidente de l’enquête, dans un communiqué publié jeudi avant la présentation d’un rapport complet à l’Assemblée générale de l’ONU à la fin du mois.
Selon le ministère palestinien de la Santé, environ 1 000 médecins ont été tués à Gaza au cours de l’année écoulée, ce qui constitue, selon l’OMS, « une perte irremplaçable et un coup dur pour le système de santé ».