Pour le Hamas, c’est une « violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu » à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier. La résistance palestinienne fait état d’un horrible massacre à Beit Lahiya, au nord de la bande de Gaza.
Le Centre de protection des journalistes palestiniens affirme que trois journalistes sont au nombre des martyrs dont le photographe Mahmoud Isleem. Parmi les victimes se trouvaient également des travailleurs humanitaires.
Le porte-parole de l’armée israélienne a pour sa part indiqué que la frappe visait deux Palestiniens qui pilotaient un drone qui présentait un danger pour les forces israéliennes. L’armée a également ciblé d’autres individus venus récupérer les débris du drone. La veille, le correspondant d’AlManar a fait état de 3 blessés suite à un bombardement de chars de l’occupation contre le centre de la ville de Rafah, au sud de Gaza.
Un incident en tout cas qui démontre la fragilité de la trêve dans la bande de Gaza. Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, devait réunir une consultation sécuritaire pour envisager des mesures pour faire monter la pression sur le Hamas, au moment même où la délégation israélienne a quitté la table des négociations à Doha sans aucun résultat pour une prolongation du cessez-le-feu et la restitution d’otages, morts et vivants. Le Hamas s’était déclaré prêt à libérer un captif israélo-américain et à rendre quatre dépouilles. Comme il a réitéré sa demande de retrait israélien du sud de Gaza.
