C’est en réaction à la décision de l’armée yéménite de Sanaa de perturber, voire d’interdire les liaisons maritimes avec les ports israéliens, en solidarité avec les Gazaouis qui endurent un blocus sioniste inhumain depuis plusieurs jours, que la coalition américano-britannique a mené ces raids meurtriers. Les États-Unis ont mené « une action militaire décisive et puissante » contre le groupe rebelle houthi au Yémen, a annoncé samedi Donald Trump sur son réseau Truth Social. « Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif », a ajouté le président américain. Ce dernier va jusqu’à demander également à l’Iran d’arrêter « immédiatement » son soutien aux Houthis.
Les Ansarullah, au pouvoir à Sanaa, avaient annoncé mardi soir qu’ils reprenaient « l’interdiction du passage de tous les navires israéliens » dans la mer Rouge, le détroit de Bab-el-Mandeb, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie. Cette décision faisait suite au refus d’Israël de permettre la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza.
Pour l’heure, des officiers américains de haut-rang craignent une réaction yéménite d’envergure. Il ne serait guère étonnant de voir encore la flotte de drones yéménites cibler, en compagnie de missiles, les unités navales US, comme britanniques, qui croisent au large du Yémen. Comme il ne serait pas non plus étrange de voir la Palestine occupée ciblée par des frappes yéménites, comme cela fut le cas avant l’amorce de la trêve à Gaza, violée à plusieurs reprises par l’armée sioniste.