Les manifestants ont exigé de leur gouvernement, soupçonné de commercer avec Israël, la rupture de tous les liens avec l’entité sioniste, l’annulation de tous les accords politiques, économiques et diplomatiques avec ce pays, l’arrêt du pont terrestre et le refus d’y exporter des légumes.
Ils ont renouvelé leurs exigences de soutenir la résistance et d’exploiter des ponts de secours terrestres et aériens vers la bande de Gaza, à la lumière du siège sévère qui lui est imposé par la soldatesque israélienne.
Les Jordaniens ont poursuivi leurs manifestations dans la capitale, Amman, et dans plusieurs gouvernorats, villages et camps, depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza.
Vendredi dernier, les Jordaniens ont manifesté au centre-ville de la capitale, sous le slogan La dignité à Gaza… Notre choix est la résistance, exigeant un cessez-le-feu et l’entrée de l’aide médicale et alimentaire dans la bande assiégée. Il y a lieu de rappeler que plusieurs arrestations ont été opérées parmi les manifestants lors des premières manifestations. En sera-t-il de même aujourd’hui ?
