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Industrie de substitution : La Britcham dresse un bilan d’étape de la marque Maroc

Lancée en 2020, la politique de substitution porte ses fruits. Plus de 1.500 projets sont en cours de gestion pour un potentiel d’exportations évalué à 60 milliards de dirhams. Cette politique est aussi le début d’une nouvelle étape dans l’industrialisation du Maroc avec la consolidation du « Made in Morocco ». C’est ce qui est ressorti lors d’un webinaire de la Britcham organisé jeudi 4, sous le titre générique « Industrie au Maroc : Bilan et défis de la politique de substitution ».
La Britcham dresse un bilan d’étape de la marque Maroc

Avec plus de 100.000 emplois directs et indirects créés depuis 2020, la politique de substitution est un succès. Amine Belhaj Soulami, chef de cabinet du ministère de l’industrie et du commerce a mis en avant les impacts directs de cette nouvelle stratégie dans l’industrie du Maroc. Si les 1500 projets en cours de gestation au sein de la Banque de projets vont permettre d’atteindre la création de 300.000 emplois, actuellement, les principaux secteurs bénéficiaires demeurent l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique. L’usine de production de vaccins de Benslimane en est un parfait exemple. La production est d’ailleurs imminente selon le responsable. Mais d’autres succès sont à noter. Dans l’agroalimentaire, le jus d’orange concentré ou encore la biscuiterie made in Maroc ont le vent en poupe.

Parmi les mécanismes et programmes qui portent cette politique de substitution se trouve Maroc PME. « En 2022, 200 projets d’investissements ont été validés par cette structure », a souligné A. Belhaj Soulami. Autre dispositif : Tatwir R&D et Innovation qui est une offre intégrée pour accompagner les entreprises dans le développement de produits innovants. D’autres dispositifs existent pour accompagner notamment les entreprises dans leurs projets de décarbonisation. Mais surtout, l’accès au foncier industriel a été simplifié et la charte de l’investissement est entrée en action.

Pour Youssef Tber, directeur des investissements et des exportations, « tout est fait pour faciliter l’acte d’investissement et on assiste à une hausse des investissements privés nationaux ». Ainsi, le Made in Morocco a pris une nouvelle dimension depuis la pandémie. « Aujourd’hui, le Maroc est dans une logique de best coast au niveau mondial » selon A. Belhaj Soulami. Prochaine étape : faire des entreprises marocaines de substitution des marques internationales et notamment africaines. En fin d’année 2023, la nouvelle stratégie industrielle sera dévoilée. Un accent particulier sera mis sur le développement de marques selon le chef de cabinet du ministère de l’industrie et du commerce

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