Après le refus d’une 13ème candidature pour le poste, le secrétaire général des Nations Unies qui doit entamer un second mandat, a affirmé vendredi qu’il est « absolument essentiel d’avoir un envoyé spécial pour relancer le dialogue politique sur le Sahara ».
L’appel d’A. Guterres a été lancé au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, en froid avec le Maroc depuis qu’il a accepté de jouer la carte de l’Algérie en accueillant sur son sol Brahim Ghali, chef des milices séparatistes du Polisario, exempté de tout contrôle à son arrivée à l’aéroport militaire de Saragosse.
«La difficulté, c’est que nous avons déjà proposé 13 noms, et jusqu’à présent, nous n’avons pas obtenu le consensus des parties », a ajouté A. Guterres, au moment où de nombreux candidats ont été rejetés par l’Algérie et le front Polisario juste parce que le Maroc avait accepté leur candidature. Précisant à l’agence de presse espagnole EFE qu’il est «absolument essentiel» de relancer le dialogue politique jugeant que «la situation actuelle est un facteur d’instabilité dans une zone présentant «un risque très élevé de terrorisme ».
