Le département d’État américain a précisé que cette décision d’exemption sur une partie des avoirs gelés de l’Iran en Corée du Sud et au Japon vise à « permettre à ces pays de les utiliser pour acheter du pétrole iranien ».
Cette décision d’exemption sur une partie des avoirs gelés de l’Iran, signée par le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, permet aux fonds iraniens d’être transférés sur des comptes spécifiques d’exportateurs au Japon et en Corée du Sud. De plus, elle permet le déblocage des fonds iraniens, qui ont été gelés à la suite de l’embargo américain, sans enfreindre la loi.
« Pour ce faire, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken accordera en fait au Japon et à la Corée du Sud 90 jours supplémentaires pour conclure leurs négociations avec l’Iran », a déclaré un porte-parole du département d’État.
Cependant, le département d’État a déclaré que les exemptions « ne permettent pas le transfert de fonds vers l’Iran », notant qu’ « elles seront utilisées pour rembourser les dettes des entreprises japonaises et coréennes qui ont fourni des biens et services non interdits à l’Iran avant l’embargo renforcé par la précédente administration américaine ».
Au début de ce mois, l’agence sud-coréenne Yonhap a annoncé un accord conclu entre le ministre sud-coréen des Finances Hong Nam-ki et la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen pour une coopération entre les deux parties sur les avoirs financiers iraniens gelés à Séoul. Sur la base de ce rapport, la Corée du Sud entend utiliser le canal suisse pour payer une partie de ces avoirs iraniens gelés pour le prix des biens humanitaires vendus par des entreprises suisses à l’Iran.
Il est à noter que le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré en mars dernier que « le ministre coréen des Affaires étrangères l’avait invité à s’entretenir sur ces avoirs », expliquant que l’Iran et la Corée du Sud « s’étaient mis d’accord sur un mécanisme de récupération des avoirs iraniens gelés ».
Dossier des otages réglé ?
Par ailleurs, Téhéran a confirmé, mardi 13 juillet, les « négociations » en cours avec Washington sur un éventuel échange de prisonniers après que l’émissaire des États-Unis pour l’Iran a indiqué que son administration travaillait sur le sujet.
Cité par la chaîne américaine NBC News, Robert Malley a déclaré samedi que le président américain Joe Biden insistait sur la libération de tous les Américains détenus en Iran et n’accepterait pas un « accord partiel ». Il a qualifié leur libération de « priorité », faisant état de « certains progrès » dans les négociations avec l’Iran.
Réagissant à une question portant sur les propos de R. Malley, Ali Rabiei, porte-parole du gouvernement iranien, a confirmé l’existence de discussions, disant que Téhéran appelait à la libération de tous les prisonniers iraniens détenus à l’étranger, et pas seulement aux États-Unis. « Les négociations sur ce sujet sont en cours », a affirmé A. Rabiei, lors d’une conférence de presse.
L’Iran « est prêt à échanger tous les prisonniers politiques contre la libération de tous les détenus iraniens dans le monde », a-t-il dit, avant de préciser que parmi ces détenus iraniens figurent ceux « qui ont été emprisonnés sur les ordres des États-Unis. »
Pour sa part, Saeed Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré lundi que le patron de la diplomatie iranienne avait «présenté un plan pour échanger tous les prisonniers iraniens et américains », selon l’agence officielle Irna.
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