Ces cinq États ont des positions proches du Maroc sur la question du Sahara. La Somalie, le Pakistan et le Panama reconnaissent en effet la marocanité du territoire. Pour rappel, le pays caribéen a annoncé, en novembre, la suspension de ses relations avec la « RASD ».
La Grèce n’a pas encore franchi ce pas, mais adhère à la solution proposée par le Maroc pour le règlement de ce conflit. « La Grèce considère l’initiative marocaine d’autonomie soumise aux Nations Unies comme une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution » à la question du Sahara, avait déclaré Nikos Dendias, ancien ministre grec des Affaires étrangères, qui dirige actuellement le département de la Défense, lors d’un point de presse organisé le 15 janvier 2020 à Rabat à l’issue de ses entretiens avec Nasser Bourita.
De même pour le Danemark qui a annoncé dans un communiqué conjoint, publié le 26 septembre, qu’il « considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours des Nations Unies et comme une bonne base pour une solution agréée par les parties ». En revanche, le Polisario a perdu le Mozambique, dont le mandat a expiré le 31 décembre 2024. Ce pays africain, qui reconnaît la « RASD », s’était abstenu de voter la dernière résolution du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, adoptée le 31 octobre. Le Front séparatiste peut encore compter sur l’Algérie, qui continuera à siéger parmi les Quinze jusqu’au 31 décembre 2025.
La composition actuelle du Conseil de sécurité connaît la présence de cinq autres membres qui reconnaissent la marocanité du Sahara : les États-Unis, la France, le Guyana et la Sierra Leone.
