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Dissuasion nucléaire : Forces russes et otaniennes se mobilisent

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Le Président russe a personnellement supervisé les exercices des forces terrestres, maritimes et aériennes de dissuasion nucléaire stratégique. Ces manœuvres coïncident avec Steadfast Noon, exercices nucléaires programmés par l’OTAN. Les exercices de l’OTAN de cette année, accueillis par la Belgique, se déroulent du 17 octobre au 30 octobre, avec la participation de 14 pays.

L’agence Novosti a rapporté a que les exercices russes supervisées par Vladimir Poutine comprenaient le lancement de missiles balistiques via le système Yars et de missiles ailés.
Le Pentagone a déclaré que les États-Unis avaient reçu, auparavant, une notification officielle concernant la conduite par la Russie de son exercice nucléaire annuel Grom [tonnere], notant que Washington considère cette notification conforme aux obligations de transparence convenues entre les deux pays.

Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a précédemment affirmé que « Moscou ne menace pas d’utiliser des armes nucléaires », soulignant que « la rhétorique nucléaire s’intensifie dans les capitales occidentales, dans le but de faire croire que Moscou se prépare à utiliser des armes de destruction massive ».

Depuis New-York, la Russie a fait savoir qu’elle n’a jamais eu l’intention d’utiliser d’armes nucléaires en Ukraine, a affirmé mardi 25 octobre Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, sur fond de préparation par Kiev d’une provocation à la « bombe sale ».

« Alors que les pays occidentaux mènent une campagne de propagande antirusse, je voudrais souligner que la Russie n’a jamais voulu utiliser d’armes nucléaires en Ukraine et n’entend pas le faire. Ni les dirigeants de notre pays, ni le ministère de la Défense n’ont évoqué la possibilité d’employer de telles armes », a ajouté le diplomate russe dans une lettre adressée à Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu,.

Il a demandé de diffuser sa lettre au Conseil de sécurité de l’Onu et à l’Assemblée générale en tant que document officiel.

Plus, le diplomate russe a appelé l’Occident à pousser Kiev à renoncer à ses projets concernant la « bombe sale ». La Russie « exhorte les pays occidentaux à influer sur le régime de Kiev pour qu’il renonce à ses projets dangereux qui présentent un danger pour la paix et la sécurité internationales ».

Il a en outre invité le secrétaire général de l’Onu « à tout faire pour empêcher que ce crime odieux soit commis ». L’explosion d’une bombe radiologique « entraînera des conséquences graves et des pertes massives parmi les civils », ajoute l’ambassadeur russe.

Selon V. Nebenzia, Moscou considérera l’emploi d’une telle arme par l’Ukraine comme un acte de terrorisme nucléaire. « Le ministère russe de la Défense a obtenu des informations selon lesquelles cette provocation peut être réalisée avec le concours des pays occidentaux », a-t-il ajouté tout en exigeant la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu.

Le diplomate a annoncé avoir déposé une plainte au nom de la Russie au Conseil de sécurité de l’Onu relative aux laboratoires biologiques militaires américains en Ukraine. « Conformément à l’article 6 de la Convention sur les armes biologiques, la Russie envoie une plainte officielle au Conseil de sécurité […]. Elle demande à nouveau de tenir une réunion du Conseil de sécurité le 27 octobre, pour examiner le projet de résolution ci-joint », lit-on dans la lettre.

Le projet de résolution russe contient une proposition de créer une commission d’enquête au sein de l’Onu. Ce comité devrait enquêter sur le fonctionnement des laboratoires biologiques des États-Unis sur le territoire ukrainien.

Le général Igor Kirillov, chef des troupes de radioprotection chimique et biologique russes, avait précédemment annoncé que les États-Unis avaient formé un réseau de plus de 30 laboratoires en Ukraine, pour le compte du Pentagone.

La Russie a mis en garde les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et d’autres pays sur l’élaboration par l’Ukraine d’une « bombe sale », soit une arme conventionnelle munie de déchets nucléaires. Selon plusieurs sources dignes de foi auxquelles se réfèrent les autorités russes, les pouvoirs ukrainiens ont déjà procédé à la réalisation de ce projet sous la direction de leurs alliés occidentaux. La mission de fabriquer une « bombe sale » aurait été confiée à une usine située dans la région de Dniepropetrovsk, ainsi qu’à l’Institut de recherche nucléaire de Kiev.

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