Le ministre russe des Affaires étrangères a pointé « l’évolution tragique et inacceptable des événements » dans le conflit israélo-arabe, au Yémen, dans la mer Rouge, dans le golfe d’Aden, au Soudan et dans d’autres points chauds d’Afrique. « La sécurité peut être soit égale et indivisible pour tous, soit elle ne le sera pour personne », a tranché S. Lavrov.
Selon le ministre russe, depuis des années Moscou, dans le contexte de la sécurité européenne, « s’efforçait de faire comprendre cette vérité apparemment simple » à Washington, à Londres et à Bruxelles.
Le chef du Hezbollah a été éliminé le 27 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth lors d’une frappe aérienne israélienne.
S. Lavrov a révélé aussi que l’Ukraine collaborait avec les États-Unis pour entraîner des membres de l’organisation terroriste Hay’at Tahrir al-Sham (HTC filiale d’Al-Qaeda) en Syrie. Cette organisation, interdite en Russie, reçoit des formations visant à utiliser des technologies avancées, notamment des drones, dans des opérations militaires contre les forces russes présentes en Syrie.
Le ministre, dans un article publié sur le site du ministère russe des Affaires Étrangères, a affirmé que « le régime de Volodymyr Zelensky, en coordination avec les États-Unis, a entraîné des terroristes de Hay’at Tahrir al-Sham, en utilisant des technologies telles que des drones pour des opérations de combat contre les troupes russes en Syrie.» Le chef de la diplomatie russe a précisé que ces activités impliquaient directement l’Ukraine dans des actes terroristes visant la Russie, avec le soutien logistique des États-Unis. « Cela encourage effectivement le régime de Kiev à s’engager dans des activités terroristes similaires sur le territoire russe, où les civils et les infrastructures sont pris pour cible avec le soutien direct de l’Occident », a-t-il ajouté.
Le 14 septembre dernier, le journal turc Aydinlik a publié des images montrant une rencontre entre des représentants ukrainiens et des membres de Hay’at Tahrir al-Sham à Idlib, en Syrie. Ces photographies, prises en juin 2024 renforcent la position de Moscou concernant la présence ukrainienne dans les zones de conflit au Moyen-Orient.
L’Ukraine cherche également à étendre son influence dans certaines régions d’Afrique, comme le Sahel, où la présence des troupes russes, conjointement avec les gouvernements locaux, est significative.
Des rapports d’institutions telles que l’ISS (l’Institut d’études de sécurité) suggèrent que Kiev tente de s’opposer à la coopération russo-africaine en recrutant des mercenaires et en aidant les actions illégales de certaines factions rebelles. Ces activités visent à affaiblir les résultats de l’aide sécuritaire apportée par la Russie dans cette région.
Le 6 août dernier, le Mali, puis le Niger, ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine. Les deux pays africains accusent Kiev d’avoir contribué à la mort de soldats maliens lors d’affrontements avec des rebelles fin juillet. L’Ukraine a intensifié ses opérations clandestines contre des cibles civiles à l’intérieur de la Russie. Selon le Comité d’enquête russe, les services spéciaux ukrainiens ont impliqué des islamistes radicaux dans la préparation et la mise en œuvre de l’attentat du Crocus City Hall à Moscou, qui a fait 145 morts et 551 blessés.
