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Des missiles ciblent une base US en Syrie : Damas appelle Washington à retirer ses troupes de Syrie

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Le commandement central américain a annoncé mercredi que « les forces de la coalition ont la cible d’une attaque aux missiles dans la base de Konoko dans l’est de la Syrie ».
Des missiles ciblent une base US en Syrie

Le commandement central américain a annoncé dans un communiqué publié sur Twitter que « deux missiles ont été tirés sur les forces de la coalition à l’installation de soutien de mission à Konoko, dans le nord-est de la Syrie aujourd’hui vers 09h00 heure locale » notant que « les frappes n’ont pas fait de victimes ni de dégâts matériels. Il a rapporté que « des membres des Forces démocratiques syriennes se sont rendus sur le lieu de lancement des roquettes et ont trouvé une troisième roquette qui n’avait pas été tiré ».

Des sources d’Al-Mayadeen avaient rapporté que « l’installation de l’usine à gaz américaine Konoko avait été la cible d’un certain nombre de missiles ». Et souligné que « les véhicules Bradley se dirigent de la base du champ d’Al-Omar en direction de la base de Konoko, avec des vols intensifs d’hélicoptères pour inspecter les dégâts ».

Il convient de noter que les forces de la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont annoncé, en novembre dernier, qu’une « attaque au missile a ciblé la base de Green Village dans le nord-est de la Syrie, sans faire de victimes ni de pertes matérielles ».

L’armée américaine et d’autres forces étrangères, participant à la soi-disant « coalition internationale » en charge de lutter contre Daech, occupent pas moins de 28 sites militaires déclarés en Syrie, répartis sur 3 gouvernorats, qui sont Hasakah (17 sites), Deir Ezzor (9 sites) et Homs (2 sites). Le champ pétrolier d’Al-Omar est le plus grand champ pétrolier syrien, et les plus grandes bases américaines y ont été établies dans la campagne orientale de Deir Ezzor, où les bases militaires américaines sont réparties dans l’est de la Syrie dans l’arc qui s’étend de la Passage d’Al-Tanf au triangle frontalier syro-jordanien-irakien au sud, jusqu’aux champs pétrolifères de Rumailan près du triangle frontalier syro-irakien Turc au nord.

Plusieurs provinces de l’est et du nord-est syrien sont actuellement contrôlées par les forces kurdes, soutenues par Washington. Les États-Unis eux-mêmes maintiennent des bases militaires sur le territoire syrien, au mépris de la souveraineté du pays. Ce que Damas dénonce vivement.

Les troupes américaines font aussi main basse sur les ressources syriennes comme le pétrole. Des cortèges de camions-citernes traversent régulièrement la frontière vers l’Irak. Des chargements de blé quittent aussi le pays alors que la Syrie est sous embargo américain.

Damas a souvent protesté contre ces pratiques qui ont couté près de 107 milliards sur onze ans au pays, selon les estimations dévoilées récemment par Faisal Mekdad, ministre syrien des Affaires étrangères.

La Syrie subit par ailleurs des frappes israéliennes régulières. Ce 2 janvier, l’aéroport de Damas avait été mis hors service par une salve de missiles meurtriers.

Côté turc, les relations semblent néanmoins se détendre. Avec la médiation de Moscou, les ministres turcs et syriens de la Défense se sont ainsi rencontrés, ce 4 janvier. Ankara aurait accepté de se retirer du nord de la Syrie, à en croire le quotidien syrien Al-Watan.

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