Ce film de 14 minutes raconte l’histoire de Sophonis et Yuba de la tribu Imediazen, un groupe de chanteurs et de musiciens qui célèbrent les fêtes de mariages et les différentes festivités dans la région du Rif au nord-est du Maroc. Le jury des courts et longs-métrages internationaux a été présidé par la journaliste et productrice camerounaise Marie-Roger Biloa.
Pour ce qui est du prix du meilleur film camerounais, il a été attribué au film «The Planters Plantation» de Young Ndinga Eystein, tandis que le film «Patrouilleurs» du Nigérien Boubacar Djingare Maiga a décroché le prix du court métrage documentaire international.
Quelque 100 films ont concouru pour les prix de la 26ème édition du festival, et ont été répartis en trois catégories : les films étrangers, les films centrafricains et les films camerounais, dont chaque catégorie comprenait des compétitions pour le long et le court-métrage de fiction, un long-métrage documentaire et un court-métrage documentaire, ainsi qu’un concours spécial séries télévisées.
Le festival Ecrans noirs, dont Royal air Maroc (RAM) est le transporteur officiel, est un espace de rencontres entre le public, les acteurs, les réalisateurs, les producteurs et les professionnels du cinéma en Afrique pour un échange sur les enjeux du septième art au niveau du continent.
Trois prix ont été remportés, dans le cadre de ce festival, par les réalisateurs marocains Mohamed Amin Benamraoui pour son film «Adios Carmen» (2014), Hicham El Jebbari pour son film «Les larmes de Satan» (2016), et Fatima Boubekdi, pour son film «Annatto» (en 2021).