Enseignement

Comme attendu, le « nouveau statut unifié » des fonctionnaires de l’Éducation nationale ne fait pas l’unanimité. La preuve, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE) rejette le projet adopté de fraîche date en Conseil de gouvernement. Et passe à l’offensive en annonçant, pour jeudi, une grève nationale accompagnée d’un sit-in devant le ministère de l’Éducation nationale doublé d’une marche vers le Parlement. Plus, elle appelle à la tenue de sit-in dans les établissements d’enseignement scolaire pendant trois jours.

Si la colère sourd encore parmi le personnel de l’éducation nationale, les enseignants dits « contractuels » se réservant le droit de continuer leur lutte pour assurer leur intégration pleine et entière dans la fonction publique, un coup de semonce s’est déclaré auprès de la Coordination Nationale des Docteurs du secteur de l’Éducation Nationale. Autant dire que la rentrée scolaire ira de crispation en crispation…

Le corps enseignant est toujours dans l’attente du statut unifié promis par l’Exécutif. La première version de ce projet, élaborée par le ministère de l’Éducation, a été soumise en juillet aux quatre principaux syndicats signataires de l’accord du 14 janvier (CDT, UMT, UGTM, FDT) en vue de discussions et de consultations. Depuis, le flou persiste.

Au lendemain de la rentrée scolaire 2023/2024 qui a démarré lundi 4 septembre, Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, a animé une conférence de presse pour mettre en lumière les évolutions majeures de cette nouvelle année scolaire.

Le gouvernement va continuer de travailler sur la mise en place de la feuille de route de la réforme du système éducatif 2022-2026, considérant que le secteur est l’un des piliers de l’Etat social, indique la note d’orientation du projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2024, adressée par le chef de l’exécutif aux départements ministériels. Une note qui fait l’impasse sur les revendications du corps enseignant, dont les contractuels, toujours en suspens.

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (UAI) a organisé, en partenariat avec “MoroccoAI”, une université d’été sur l’intelligence artificielle (IA), qui a réuni une cinquantaine d’étudiants, lauréats et professionnels au sein de son campus, articulée autour d’une série d’ateliers et de sessions axés sur les dernières avancées de l’IA dans le monde permettant aux participants de développer leurs connaissances et compétences en la matière.