Gaz

La décision des autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’aura dans l’immédiat qu’un impact insignifiant sur la performance du système électrique national ont indiqué l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).

L’Espagne se prépare au non-renouvellement de l’accord du gazoduc reliant l’Espagne et l’Algérie via le Maroc, qui expire le 31 octobre, en cherchant à garantir l’approvisionnement de son marché en quantités suffisantes de gaz. C’est la raison pour laquelle l’exécutif espagnol s’est tourné vers le Qatar pour pallier le cas échéant le moindre déficit en approvisionnement.

A l’issue du séjour à Beyrouth de l’américano-israélien chargé du règlement du litige maritime libano-israélien où il a fait la nouba des responsables, le secrétaire général du Hezbollah a adressé un ferme avertissement à l’entité sioniste. La résistance ne permettra aucune prospection des hydrocarbures dans la zone maritime contestée entre le Liban et la Palestine occupée, avant un accord avec l’Etat libanais. Toutes les capacités seront mobilisées le cas échéant pour dissuader Israël de servir ses desseins gaziers.

Lundi, Reuters a fait état de déclarations faites par un haut fonctionnaire marocain, sur l’évolution du dossier « gaz algérien ». Ainsi, Rabat et Madrid seraient en discussion sur la possibilité d’inverser le flux du gazoduc Maghreb-Europe, au cas où l’Algérie ne renouvellerait pas l’accord d’approvisionnement qui arrive à expiration le 31 octobre.

José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères espagnol, est attendu à Alger, jeudi 30 septembre. C’est la garantie de l’approvisionnement du marché ibérique en gaz algérien qui motive, en premier, ce déplacement. Alger avait décidé, fin août dernier, d’abandonner le gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui transite par le Maroc au profit de Medgas qui dessert directement l’Espagne.

Au moment où le Liban s’apprête à réceptionner du carburant iranien pour alléger les pénuries d’essence et de diesel, une délégation du Congrès américain s’est entretenu, mercredi 1 septembre, avec plusieurs dirigeants libanais. Une occasion pour sensibiliser contre l’Iran et vouer aux gémonies le Hezbollah.

Après la rupture des relations diplomatiques avec Rabat, le système algérien continue sur sa lancée hostile en cherchant à torpiller le projet de gazoduc Maroc-Nigeria. Ce serait l’aboutissement de la guerre du gaz à laquelle se livre l’Algérie à l’encontre du Maroc. Le premier coup de semonce a été la mise à l’écart du GNE qui canalisait le gaz algérien vers l’Europe via le Maroc.